La situation s’est tendue à l’hôpital René Dubos de Pontoise entre les syndicats et la direction. Au cœur des dissensions : la situation des urgences adultes. Le service était en grève aujourd’hui pour marquer le coup, avec 70 pourcent des effectifs grèvistes selon les syndicats. Ils dénoncent une situation de sous-effectif épuisante pour le personnel. 

Ils ont décidé de marquer le coup. Le service des urgences adultes de l’hopital René Dubos à Pontoise était en grève ce mardi. Réquisitionnés, les agents travaillaient avec des brassards ou des banderoles. Les syndicat autonome/UFAS dénonce une surcharge de travail et un manque d’effectifs, qui se traduit par un épuisement professionnel.

Aujourd’hui, une soixantaine de personnes travaillent aux urgences adultes, pour 60 000 passages de patients chaque année. Un chiffre qui a doublé en 15 ans. Alors pour se faire entendre, un autre syndicat de l’hôpital a choisi d’organiser un goûter en attendant une réunion avec le directeur de l’établissement. Pour l’Unsa, la direction doit désormais concrétiser certaines négociations, pour le bien-être des agents.

Contacté, la direction de l’hôpital a affirmé que les discussions étaient ouvertes avec les syndicats. Elle a décidé de combler certains postes correspondant à des agents en arrêt maladie ou congé maternité, et de mettre en place un groupe de travail pour plancher sur les effectifs du service. Une décision qui satisfait l’Unsa. De son coté, le syndicat autonome UFAS estime que les négociations ne vont pas assez loin.