Suite aux trois séismes meurtriers qui ont touché la Turquie et la Syrie dont le bilan provisoire est aujourd’hui porté à plus de 5 000 morts, quatorze pompiers du département sont allés prêter main forte. Ils doivent rester une dizaine de jours.

C’est le séisme le plus dévastateur que la Turquie ait connu depuis la fin des années 1990. ©Préfet95

Ils sont partis à 14h de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulles, ce mardi. Quatorze sapeurs-pompiers du Val-d’Oise, dont un chien, vont bientôt rejoindre la Turquie, sans que la ville destinataire ne soit encore connue. Ces derniers comptent ainsi participer à la course contre la montre qui se joue encore sur ce territoire sinistré par trois séismes meurtriers.
 
Le premier des tremblements de terre s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, d’une magnitude exceptionnelle de 7,8, accompagnée de nombreuses répliques. La Syrie, proche de la Turquie, est également touchée. C’est la catastrophe la plus dévastatrice qu’ait connue le pays d’Erdogan depuis le séisme de 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes. Ce mardi 7 février, le bilan provisoire est porté à plus de 5 000 morts en Turquie et en Syrie. Le sauvetage des personnes et le déblayage des immeubles effondrés se poursuivent toujours actuellement dans le froid.
 

« Ils sont rompus à ce genre d’exercice »

C’est dans ce contexte que vont atterrir les pompiers val-d’oisiens. Ils ne seront néanmoins pas seuls car ils font partie d’un détachement francilien de recherche et de secours sous décombres composé de 65 sapeurs-sauveteurs et de six chiens. Une première équipe issue de l’Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité civile a déjà été envoyée par la France ce lundi. Tous ensemble, soit 140 professionnels et 10 chiens, ils vont « participer aux actions de sauvetage, de recherche et d’assistance aux populations sinistrés », indique le ministère de l’Intérieur.
 


 
Concernant ceux du Val-d’Oise, « les volontaires sont rompus à ce genre d’exercice », témoigne le service des pompiers du département. Et d’ajouter : « ce sont des spécialistes en sauvetage et en déblaiement ». Ils embarquent avec eux près de 18 tonnes de matériels, sans qu’on en connaisse le détail, mais dont une partie au moins permettra aux pompiers franciliens de vivre en totale autonomie durant une dizaine de jours, soit le temps qu’ils sont censés rester en Turquie. Le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court, est venu ce mardi matin « saluer leur engagement » au centre de secours d’Argenteuil.