Alors qu’il était redevenu obligatoire partout en extérieur dans 76 communes du département, le masque l’est dorénavant seulement aux abords de certains lieux publics. Cette décision s’inscrit dans une harmonisation régionale, suite à l’annulation des arrêtés préfectoraux de Paris et des Yvelines.

« La situation sanitaire dans le département est toujours fortement dégradée », constatent les services de l’État. Avec son taux d’incidence de 4457 pour 100 000 habitants, le Val-d’Oise bat les records franciliens. Ces chiffres impactent le secteur hospitalier puisque 56,8 % de ses lits de réanimation sont occupés, ainsi que les écoles qui voient 623 de ses classes fermées ce lundi. Face à cette cinquième vague qui a débuté à la fin du mois de novembre, la préfecture avait déjà pris ses dispositions en imposant de nouveau le port du masque à l’extérieur dans 76 villes, soit celles de plus de 10 000 habitants et celles limitrophes de plus de 5 000 habitants.

 

Cartographie des communes où le port du masque est obligatoire en extérieur, sur décision préfectorale du 26/11/2021, puis du 17/01/2022. ©Préfecture

 

Or, constatant les décisions des tribunaux administratifs de Paris et des Yvelines qui « excluent la possibilité d’imposer le port du masque sur l’ensemble d’un territoire », le Val-d’Oise a décidé de modifier son arrêté. Pour toutes les personnes âgées de 11 ans et plus, toujours dans les mêmes communes de plus de 10 000 habitants et celles limitrophes, le port du masque est dorénavant obligatoire seulement aux abords des lieux suivants :

 

  • Dans l’enceinte de toutes les gares routières, SNCF et RATP.
  • Dans les lieux d’attente des transports en commun, notamment les arrêts de bus et de tramway et leur proximité immédiate.
  • Aux abords des établissements d’enseignement du premier degré, du second degré et du supérieur.
  • Aux abords des lieux de culte.
  • Au sein des marchés ouverts, des brocantes et autres vide-greniers.
  • Au sein de tous les rassemblements, manifestations, réunions ou activités, réunissant 10 personnes ou plus, organisés sur la voie publique.
  • Aux abords des centres commerciaux.
  • Dans toutes les files d’attente spontanées ou organisées dans l’espace public.

 
Ce nouvel arrêté est adopté par tous les départements franciliens, dans le cadre d’une coordination régionale. Une harmonisation nécessaire aux yeux des services de l’État, « au regard des nombreux déplacements entre ces zones ».