Moins de huit mois à la tête de la ville, Annie Péronnet (PCF) démissionne de ses fonctions de maire de Sarcelles en évoquant des « raisons de santé ». Cette dernière avait été élue pour succéder à Nicolas Maccioni, lui-même démissionnaire.

Depuis 2014, date des dernières élections municipales, pas moins de trois maires se seront succédé sur le fauteuil de maire à Sarcelles. Et bientôt, la commune en connaîtra un quatrième. Élue en mars dernier, Annie Péronnet (PCF) annonce sa démission. Dans un communiqué de presse daté de ce mardi 20 novembre, cette dernière évoque des « raisons de santé ». Elle précise néanmoins qu’elle « rester[a]  élue de la majorité municipale et continuer[a]  à travailler au service de Sarcelles ».

 

Un candidat soutenu par l’ancien maire François Pupponi

Patrick Haddad, pressenti comme successeur.

Patrick Haddad, pressenti comme successeur. Crédit photo : ville de Sarcelles

Cette dernière avait été élue pour assurer la succession de Nicolas Maccionni, lui-même démissionnaire après seulement six mois de mandat, évoquant des raisons personnelles. Pour l’ancien maire socialiste de la ville et député (DVG), François Pupponi, « cette démission n’est pas une surprise », car « Annie Péronnet était fatiguée depuis quelque temps et ne pouvait pas continuer ». « J’en suis désolé car c’est quelqu’un que j’estime beaucoup », poursuit le parlementaire.

 

Le nom de son probable successeur circule déjà. Il s’agit de Patrick Haddad, adjoint au maire chargé de l’éducation, de la formation et des savoirs et président, depuis peu, du groupe majoritaire socialiste et apparenté. Un candidat que François Pupponi voulait déjà voir sur le fauteuil de maire à sa succession en septembre 2017. « À ce moment-là, il n’était pas prêt. Pourquoi selon vous une communiste s’est retrouvée maire de Sarcelles, c’est parce que les deux candidats socialistes [ndlr : Patrick Haddad et Isabelle Beressi, conseillère municipale]  que j’estimais capables de prendre ces fonctions ne voulaient pas. Annie l’a fait, car elle avait les compétences. Depuis, j’ai réussi à convaincre Patrick Haddad de prendre la suite en 2020. Finalement, on anticipe ce qui était prévu », précise François Pupponi.