Chorégraphe phare au Japon et à l’international, Ushio Amagatsu crée, avec Meguri, une œuvre d’un raffinement inouï, vague de beauté sans pareil qui interroge le passage du temps, le changement des saisons, l’évolution des choses, le 3 février au Théâtre des Louvrais.

Meguri©Sankai Juku (17) pour le site

 

Faisant partie de la deuxième génération de danseurs Butô – cette danse née au Japon au début des années 1960 puise ses racines dans le traumatisme d’Hiroshima, dans l’expressionnisme allemand et dans les écrits d’auteurs tels qu’Artaud, Genêt ou Bataille – Ushio Amagatsu a fondé la compagnie Sankai Juku il y a plus de 40 ans.

 

« Le mot Meguri vient de Meguru qui s’écrit 回 en caractère chinois (écriture figurative), et fait référence à une rotation, à un cycle comme celui de l’eau par exemple, et, au-delà, à toute chose en mouvement circulaire. Meguri signifie donc par extension ce qui circule en suivant un certain ordre ; par exemple, le passage du temps, les changements de saison, et l’évolution des choses, etc. Le mur qui constitue le fond du décor s’inspire des fossiles de crinoïdes, animaux aquatiques en forme de plantes, apparus dès l’époque du paléozoïque. » Ushio Amagatsu

 

Dans le cadre de Périphérique, Festival des Arts mêlés 13ème