Ce cycle comprend cinq conférences musicales concernant l’opéra, du 5 janvier au 2 février à la Maison des Associations.

03 novembre - logo_uia_5

Jeudi 5 janvier à 14h30, par David Christoffel : Gershwin
Au cours des années 1910, les compositeurs de formation classique découvrent le jazz. Alors que Debussy, Satie et Milhaud s’en inspirent immédiatement, Gershwin invente le jazz symphonique.

 

Jeudi 12 janvier à 14h30, par André Lischke : Antonin Dvorak et le Nouveau Monde
Compositeur emblématique de la nation tchèque, Dvorak a passé trois ans (1892-1895) aux États-Unis comme directeur du conservatoire de New York. Son œuvre la plus célèbre, la « Symphonie du Nouveau Monde » a été inspirée par ce séjour, de même que son « Quatuor américain » et son Concerto pour violoncelle. Il est intéressant d’observer comment il a su unir ses racines slaves à sa découverte du folklore américain, en recréant des mélodies qui sonnent aussi vraies que des chants traditionnels du Far West.

 

Jeudi 19 janvier à 14h30, par André Lischke : Dvorak – La Roussalka
Les opéras de Dvorak ne sont pas la partie la mieux connue de son œuvre, mais « La Roussalka », qui date de 1900, a conquis à juste titre les faveurs des scènes internationales. La Roussalka, ondine de l’univers aquatique slave, tombe amoureuse d’un humain. Mais ils n’appartiennent pas au même monde, et l’échec est inéluctable. Dvorak, sans prétendre révolutionner le langage musical, fait revivre avec une justesse bouleversante ce drame de l’incompatibilité.

 

Jeudi 26 janvier à 14h30, par Edmond Lemaitre : Avec Jacques Offenbach, de la chansonnette à l’opéra
Edmond Lemaitre évoque la carrière du violoncelliste, du compositeur et du directeur de théâtre. La conférence s’appuie sur un diaporama nourri d’extraits filmés tirés de ses œuvres principales. Un véritable divertissement !

 

Jeudi 2 février à 14h30, par Marc Dumont : Joseph Haydn n’est jamais là où on l’attend
À la croisée des chemins musicaux du XVIIIe siècle, Joseph Haydn reste méconnu comme le chaînon manquant faisant la liaison entre Vivaldi et Beethoven. « Papa Haydn », comme l’avait surnommé Mozart, est le contraire d’un vieux compositeur : le nombre de ses musiques, leur énergie, leur poésie, son incroyable inspiration toujours renouvelée, le prouvent. Il a inventé la symphonie et le quatuor à cordes. Alors vive Joseph Haydn, ses humeurs, son humour, sa jeunesse ! À lui seul, ce soleil musical est une cure de jouvence et d’optimisme.