Dirigée par Philippe Jordan, cette nouvelle production marque le retour à l’Opéra national de Paris de ce chef-d’œuvre du répertoire, qui n’y a plus été joué depuis un quart de siècle. Anita Rachvelishvili, majestueuse dans les rôles de femmes fatales, incarne la prêtresse venimeuse dans une mise en scène de Damiano Michieletto, à voir le 13 octobre à UGC, Ciné Cité, Cergy le Haut.
Les éclairs brillent déjà dans le ciel quand Dalila déclare sa flamme à Samson dans l’un des plus beaux airs d’amour de l’opéra romantique : « Mon cœur s’ouvre à ta voix comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore ». Une beauté envoûtante, mais trompeuse… Quand le tonnerre gronde enfin, Dalila trahit Samson en le livrant à ses ennemis : « Montez, cette fois il m’a ouvert tout son cœur », leur souffle-t-elle dans la nuit (Ancien Testament, Livre des Juges). Inspiré d’un sujet biblique violent et érotique, l’opéra de Saint-Saëns – qui doit sa création en 1877 à l’insistance de Liszt – met quinze ans avant d’être joué à Paris, au Palais Garnier. Cette première représentation parisienne, en 1892, comporte la danse alors inédite « des prêtresses de Dagon ». Il devient par la suite l’un des opéras français les plus joués au monde avec Faust et Carmen.
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Damiano Michieletto
Distribution :
Dalila : Anita Rachvelishvili
Samson : Aleksandrs Antonenko
Le grand Prêtre de Dagon : Egils Silins
Abimélech : Nicolas Testé
Un vieillard hébreu : Frédéric Guieu
Un messager philistin : John Bernard
Costumes : Carla Teti
Décors : Paolo Fantin
Lumières : Alessandro Carletti
Chœur : Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Musique : Camille Saint-Saëns
Choreografie : José Luis Basso
Durée du spectacle : 2h50 dont 2 entractes (20 et 25 mn)
Votre avis
nous intéresse
0 commentaire
Se connecter avec