Cupidon est malade imagine que les adolescents de la célèbre pièce sont des parents d’aujourd’hui. Des parents dont la capacité à aimer plusieurs fois désole les enfants, car c’est bien la preuve que l’amour véritable n’existe pas… À moins que ? Les 25 et 26 mars au Théâtre des Louvrais.
À partir du moment où on aime plus d’une fois, jusqu’à combien de fois peut-on aimer ? Pourquoi s’arrêter ? Car ce serait quoi aimer ? Rêverie autour du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare.
Joutes amoureuses, sous l’œil des enfants
Avec Cupidon est malade, librement adapté du Songe d’une nuit d’été par Pauline Sales, Jean Bellorini signe sa première création jeune public, même s’il s’agit pour le metteur en scène « d’un spectacle pour tous, à voir en famille et qui parle des relations entre les parents et les enfants. » Au prisme des familles recomposées, Tine et Robin observent avec lucidité les amours troublés et désorientés de leurs parents, au gré de joutes pleines de fantaisie, de drame, d’absurdité et de drôlerie. Comme toujours chez Jean Bellorini, chant et musique (clavecin et claviers, batterie électronique et grosse timbale) donnent le rythme : ici, celui des cœurs battant la chamade dans le destin des vies.
Création Théâtre Gérard Philipe
Texte Pauline Sales
Mise en scène Jean Bellorini
Commande de Fabrice Melquiot pour le Théâtre Am Stram Gram
Avec Olivia Châtain, Nathalie Cuenet, Mathieu Delmonté, Pierre-Isaïe Duc, Aurélie Edeline, Julien Gaspar
Musiciens Michalis Boliakis, Hugo Sablic
Scénographie et lumière Jean Bellorini assisté de Rémi Furrer et Xavier Thien
Costumes Laurianne Scimemi
Assistanat à la mise en scène Karyll Elgrichi
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Photo Cupidon-est-malade©Elisabeth-Carrechio
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