Ce mardi matin, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation des 30 derniers résidants du camp de Roms installé entre les voies de chemin de fer et la départementale 301, sur le territoire de la commune de Saint-Brice-sous-Forêt. Il y a quelques jours, Alain Lorand, maire de la commune, avait pris un arrêté de péril en raison de la dangerosité de la localisation des habitations de fortune.

camp romsLes policiers sont arrivés vers 6 heures ce mardi matin pour accompagner l’évacuation des derniers habitants du bidonville. Au total, 300 personnes ont été contraintes de plier bagage entre dimanche et ce mardi matin. L’expulsion s’est déroulée « dans le calme » précise la préfecture du Val d’Oise. Les engins de chantier ont ainsi commencé le travail de démolition des cabanes. Celui-ci devrait durer encore plusieurs jours, sous la responsabilité de la municipalité et de SNCF Réseau.

 

Le démantèlement du camp avait été autorisé, le 10 novembre dernier, mais l’évacuation reportée de plusieurs semaines en raison du manque d’effectifs de forces de l’ordre. Entre temps, Alain Lorand, maire de Saint-Brice, avait tiré la sonnette d’alarme, s’estimant abandonné par les services de l’Etat [voir article]. Il y a quelques jours, l’élu avait pris un arrêté de péril en raison de la proximité du camp avec les voies de chemin de fer et la départementale 301. Le site présentait également un problème « de salubrité et de risque d’incendie », assure la préfecture du Val d’Oise. Selon cette dernière, les habitants du bidonville « ont rejoint d’autres camps situés dans le Val d’Oise et dans d’autres départements ».