Alors que les communes subissent une baisse des dotations de l’Etat, Sébastien Meurant, maire UMP de Saint-Leu-la-Forêt, monte au créneau. « Cette atteinte à l’intérêt général, ce mépris pour les collectivités justifie largement la colère des maires qui ne peuvent plus faire de plus en plus avec de moins en moins de moyens », s’agace l’élu.

 

meurant.pngLe tout nouveau conseiller départemental du Val d’Oise, dont la commune aurait perdu « 45 % de dotations » depuis 2008, et« 326 000 euros » rien que pour cette année, fustige ainsi les mesures prises par le gouvernement socialiste. « Alors que l’État claironne en annonçant une baisse des impôts sur le revenu, plus démagogique que réelle, et qui n’aura que peu d’effet sur le pouvoir d’achat des catégories moyennes, il revient aux maires d’expliquer à leurs administrés que le niveau dramatique de la baisse des dotations de l’État ne permettra pas indéfiniment aux collectivités de maintenir la qualité des services municipaux », s’agace-t-il, précisant que de nombreuses communes doivent tout de même augmenter leurs impôts.

 

Et de pointer les nouvelles dépenses imposées aux mairies : « Quand en plus de cette baisse historique, les maires doivent faire face à des dépenses liées à de nouvelles obligations imposées par l’État, comme c’est le cas avec le financement des rythmes scolaires, la colère est plus vive encore », assure l’élu, qui redoute les conséquences pour l’économie. « Si l’État ne revoit pas sa copie, les communes seront contraintes à réduire en 2017 leurs dépenses d’investissement de 45 % par rapport à 2013. C’est la menace d’une faillite tragique et inévitablement plus de chômage et plus de misère ! », juge Sébastien Meurant.

 

Désormais, l’édile appelle à chercher des solutions « Alors s’il y a une réelle mise en danger des comptes des collectivités, si l’investissement public local est un moteur économique prédominant, il convient d’aller bien plus loin que la conférence d’urgence sur l’investissement des communes », conclut-il.