Le projet EuropaCity, cet équipement de loisirs qui doit voir le jour à Gonesse, se concrétise un peu plus. Un architecte a été sélectionné. Il est suédois. Les premiers coups de pioche sont prévus en 2017. Les acteurs du projet réfléchissent à une ouverture en deux temps. Le reportage de Votv.
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Ah bon, c’est un équipement de loisir, cela change tout. On avait cru bêtement qu’il s’agissait d’un vaste centre commercial, agrémenté d’une piste de ski artificielle climatisée comme à Dubaï, symbole du développement durable.
Comme on s’en doute hélas, le site PSA d’Aulnay devrait fermer à terme. Pourquoi ne pas réutiliser intelligemment cette plateforme voisine pour réaliser un tel projet ?
Nous devons être avares de nos terres agricoles productives a l’instar de tous nos voisins européens ! Pourquoi n’y a t-il qu’en France que sont bétonnées sans impératif économique vital les terres qui disposent du meilleur potentiel agronomique en délaissant celles qui sont de qualité médiocre, pourquoi ?
Eh oui, pourquoi?
Pourquoi?
– Parce que les « décideurs » s’imaginent pourvoir résoudre les problèmes d’aujourd’hui avec les solutions d’hier (et je ne parle même pas des problèmes de demain !)
– Parce qu’ils s’imaginent qu’il sera toujours possible de se nourrir à bon compte avec les produits venus de l’autre bout du monde et qu’ils se moquent de la souveraineté alimentaire des territoires.
– Parce qu’ils pensent que la crise est seulement économique alors qu’elle est à la fois économique, écologique et sociale. Ils ne réalisent pas qu’il est impossible de résoudre un aspect de la crise sans s’attaquer aux autres.
– Parce qu’ils n’ont d’autres horizons que la croissance du PIB.
Je ne partage pas l’avis de tous ces Cassandre. Le projet pose des questions bien sur, mais je trouve formidable qu’il y ait, dans le contexte actuel, une telle ambition pour notre territoire. Il faut un certain courage aux élus qui portent ce projet car il est tellement plus facile de ne rien faire! J’espère juste que ces critiques permanentes des partisans de la décroissance ne feront pas fuir les investisseurs….
les val d’oisin ne sont pas assez endettés! on va leur remettre une couche , mais il faut bien divertir nos jeunes de banlieue ça leur evitera de mettre le feu aux voitures nos politiques font tous la meme chose fuite en avant et passe a ton voisin mais ça sent la m!!!!!!
Qui parle de ne rien faire ?
On peut agir autrement qu’en mettant en œuvre des projets pharaoniques. Il y a bien des choses à faire, peut-être moins voyantes, moins flatteuses pour l’ego de leurs promoteurs mais d’une utilité sociale bien plus grande. On peut favoriser l’installation et le maintien d’une agriculture durable et de qualité qui fait largement défaut dans les périphéries urbaines. Il est notoire que l’Île de France est incapable de satisfaire sa demande en produits agricoles biologiques. Le Conseil Économique Social et Environnemental a reconnu l’importance stratégique de la préservation des terres agricoles périurbaines. Cela concilie emploi (l’agriculture biologique fourni plus d’emploi que l’agriculture conventionnelle), circuit court et préservation de l’environnement. Depuis, 1995, le Val d’Oise a vu fleurir des kilomètres d’infrastructures routières, des hectares de ZAC et de lotissements. En 15 ans 3000 ha de terres agricoles val d’oisiennes on disparues. Ces aménagements ont-ils permis de réduire le chômage ? En 1995, le département comptait 9,2 % de chômeurs, idem en 2011, où est l’erreur ?