Poursuivant sa série de portraits en musique – après Tina Modotti, Malcolm X, Thelonious Monk – Francesco Bearzatti rend hommage à la figure légendaire Woody Guthrie, précurseur de la chanson folk engagée qui avait inscrit sur sa guitare « cette machine tue les fascistes » dès les années 30, e 11 novembre au Théâtre des Louvrais.

weekendjazz Francesco

À la tête de ce quartet transalpin bouillonnant réunissant les meilleurs jazzmen, le saxophoniste Francesco Bearzatti, installé en France depuis 2000, affranchi de toute notion de genre, insuffle un vent puissant d’air frais sur le jazz.

 

Francesco Bearzatti This machine kills fascists

Francesco Bearzatti, saxophone ténor, Giovanni Falzone, trompette, Danilo Gallo, guitare basse, Zeno de Rossi, batterie

 

 

 

 

 

 

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Omer Avital est un poète de la contrebasse, largement reconnu comme l’un des musiciens les plus innovants de sa génération. Dans le New York Times, Ben Ratliff a écrit « D’abord formé à la guitare classique, il plaque ses accords sur tout le manche et utilise le strumming tel un guitariste, avec des accents de flamenco ou de blues. Il peut sonner jazz, flottant et mélodique dans le style d’Oscar Pettiford, puis faire résonner la tonique comme un chanteur habité. Natif de Tel-Aviv issu d’une famille maroco-yéménite, ses influences arabes et hispaniques se mêlent au blues ; c’est en martelant et en pinçant les cordes qu’il crée un langage nouveau pour son instrument. En dehors de Charles Mingus et du contrebassiste William Parker, une violence si spectaculaire à l’égard de l’instrument est difficile à trouver. »

 

Omer Avital In praise of dreams
Asaf Yuria, Alexander Levin, saxophones, Yonathan Avishai, piano, Omer Avital, contrebasse, Ofri Nehemya, batterie

 

Réservations : 
L’apostrophe : 01 34 20 14 14
Jazz au fil de l’Oise : 01 39 89 87 51