Avec un taux de participation s’élevant à 42,72 % pour le premier tour des élections législatives, le département fait moins bien qu’en 2017 et reste à la traîne par rapport à la moyenne nationale.

C’est un record. Les urnes ont été particulièrement boudées dans le Val-d’Oise pour le premier tour, puisque moins d’un électeur sur deux s’y sont rendus (42,72 %). Une participation faible qui reste néanmoins plutôt stable depuis les dernières législatives, accusant une différence d’un point seulement. Mais, la baisse est tout de même significative comparé à 2012, avec un taux qui a diminué de onze points en dix ans.
 
Ce retard s’observe aussi par rapport à l’échelle nationale, à savoir 4,8 points de moins que la moyenne hexagonale. Le Val-d’Oise est ainsi à la traîne en Île-de-France et se retrouve bon avant-dernier en termes de participation, devant la Seine-Saint-Denis (38,64 %).
 

71,02 % d’abstention à Garges-lès-Gonesse

Dans le détails, c’est la huitième circonscription qui a le moins voté, un territoire aux mains du député François Pupponi depuis quinze ans, aujourd’hui en ballotage défavorable contre le candidat de la Nupes, Carlos Martens Bilongo. Avec une abstention s’élevant à 67,08 %, cette circonscription de l’est du Val-d’Oise voit par exemple presque trois de ses électeurs sur quatre (71,02 %) ne pas s’être exprimés dans la commune de Garges-lès-Gonesse.
 
A l’inverse, la première circonscription, qui réunit le Vexin et Pontoise, peut se targuer d’être en pole position dans le Val-d’Oise. Son taux de participation grimpe à 49,01 %, soit 6,29 points au-dessus de la moyenne départementale. Une mobilisation qui n’aura pas suffit à qualifier le républicain sortant Antoine Savignat, évincé au profit de deux nouveaux visages : Leïla Ivorra (Nupes) et Emilie Chandler (Ensemble).