La RATP et la SNCF promettent d’augmenter l’offre de transports franciliens pour le déconfinement. Mais seulement 20% des usagers pourront être accueilli.

Comment vont circuler les transports en commun franciliens après le déconfinement ? C’est le casse-tête du 11 mai. Île-de-France Mobilités avait prévenu qu’il n’était pas souhaitable d’accueillir plus de 20% des voyageurs sur les lignes de Transiliens et de métros. Pour des raisons sanitaires de « distanciation sociale », mais aussi logistiques. À la SNCF, le nouveau président, Jean-Pierre Farandou a estimé devant la commission du Sénat pouvoir redémarrer très vite 50 % des Transiliens… mais pas plus.

 

Dans les métros parisiens Catherine Guillouard, la présidente de la RATP a annoncé sur France Inter que son objectif était de faire fonctionner le réseau à 70% de ses capacités normales, contre 30% actuellement. Problème, « 70% de notre offre, cela fait 8 millions de voyages par jour. Si on devait appliquer la distanciation sociale, on ne produirait plus que 2 millions de voyages par jour. Cela veut dire qu’on réduirait par quatre » le nombre de voyageurs.

 

Pour éviter l’engorgement, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités a demandé aux entreprises de continuer de privilégier le télétravail et aux opérateurs de transports d’augmenter fortement le trafic sur les RER A et B et les lignes de métros les plus fréquentées.