Maire de Sarcelles depuis 20 ans, François Pupponi a démissionné ce lundi de ses fonctions. Réélu député en juin dernier, l’entrée en vigueur de la loi sur le non cumul des mandats l’obligeait à choisir entre ses deux fauteuils.

Sa démission était inéluctable, elle est désormais effective. A la tête de la ville de Sarcelles depuis 1997, celui qui a succédé à Dominique Strauss Kahn cède son siège à son tour. Seul rescapé des députés sortants socialistes du Val d’Oise, François Pupponi n’avait pas d’autre choix que de démissionner, au plus tard ce lundi, avec l’entrée en vigueur de la loi sur le non cumul des mandats. « Je pars contraint et forcé, la loi m’oblige à quitter mes fonctions. C’est une histoire de ma vie qui se tourne », annonce François Pupponi. Le député ne cache pas son opposition à cette loi. « J’ai toujours été contre, je suis convaincu qu’il manquera quelque chose aux députés qui n’auront jamais été maire », lâche-t-il.
 
De ses vingt années passées à la tête de Sarcelles, François Pupponi « pense avoir laissé quelque chose de bien » en mentionnant notamment la rénovation urbaine de la ville, son action menée autour du vivre ensemble, ainsi que la rénovation complète des établissements scolaires. L’ancien maire tient à préciser que sa démission ne signifie pas pour autant qu’il « abandonne » Sarcelles. « Je reste conseiller municipal de la ville et conseiller communautaire du territoire ».
 
La passation aura lieu lors d’un prochain conseil municipal prévu le 7 septembre.  En attendant, l’intérim est assuré par le premier adjoint de la ville, Nicolas Maccioni, candidat à la succession de François Pupponi.