Exposition de photographies extraites du fanzine Ouhlala, du 1er au 25 juin au Forum.

01 juin - laboops

« Si l’on ne se connaît pas encore, mais que la curiosité a titillé votre envie d’ouvrir la première page, la moindre des choses, c’est de me présenter. La Boop’s, c’est moi, ma signature de photographe. Un statut que j’assume à peine et apprivoise encore. Mais voilà, c’est comme ça : depuis deux ans, je pose mon œil sur l’intimité, l’abandon, le lâcher-prise ; du corps, des gestes, des postures. Je pourrais m’arrêter là, seule avec mon objectif et l’objet de mes attentions, mais j’ai eu besoin d’ouvrir plus grand la focale, de croiser les regards et les pensées. J’ai donc convié d’autres formes d’expression de cette fameuse et fabuleuse relation à l’autre, à la chair, au désir, au plaisir, à ces choses viscérales qui échauffent nos esprits, nous émeuvent, nous excitent, nous bouleversent aussi. J’ai invité des auteurs, artistes, créateurs, créatifs, à encrer ce premier « fanzinerotique » qui n’existera qu’en objet de papier. Une édition limitée, précieuse, rare. Juste entre nous… Ouhlala ! »
La Boop’s par La Boop’s

« Âmes sensibles aux cheminements intimes, aux questionnements de soi, de l’autre, via l’image, bienvenue.

Si j’ai toujours été émue par la photographie, touchée par les maîtres comme bouleversée par des inconnus, je n’avais jamais songé à me saisir de cet œil magique pour tenter de capter, à mon tour, une essence, un instant, cette étonnante vibration immobile.

Et pourtant. Une étape de ma vie a fait que.

C’est une nécessité organique, brute, irréfléchie, salvatrice d’ailleurs qui m’a conduite à poser, un beau jour de 2014, mon regard sur un autre moi. Une femme donc. Pas une femme qui pose, non. Juste un soi possible, si pareil, si différent. Saisie pile au moment où elle ne pense pas, où elle s’abandonne, faisant fi d’une perfection qui ne lui ressemble pas.

Les femmes, les lieux, les moments que j’ai décidé de photographier à présent sont cela. Imparfaits. Réels. Vivants. Fidèles à eux-mêmes. Dans mon prisme en tous cas. »

 

Vernissage le 3 juin de 19h à 20h