Alors que les services d’urgence sont saturés en raison de l’épidémie de grippe, Jean-Michel Ruiz monte au créneau. Le patron du PCF 95 fustige les réorganisations de l’hôpital public, critiquant
« des choix politiques irresponsables ».

hopital2.pngPour le conseiller régional communiste d’Ile-de-France, « il n’est pas possible de fermer impunément des lits, des services, des postes et des hôpitaux de proximité sans entraîner des crises sanitaires, notamment aux niveaux des services des urgences mis dans l’obligation de choisir quel malade soigner en priorité ».

 

Une situation tellement critique qu’elle a poussé la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à demander le report des opérations non urgentes et l’ouverture de lits supplémentaires dans les centres hospitaliers. Le risque d’épidémie était pourtant prévisible selon Jean-Michel Ruiz. « Chaque année une surmortalité est constatée dans la population et nous ne sommes pas à l’abri de situations d’urgence pouvant se cumuler », estime-t-il.

 

Et de tacler les réorganisations d’hôpitaux : « Les personnels sont soumis à une pression terrible et les restructurations engagées dans le cadre des groupements hospitaliers de territoires (GHT), décidées arbitrairement par les ARS, aggravent les choses ».