La ville de Deuil-la-Barre vient d’obtenir le feu vert à la construction d’un nouveau commissariat à l’horizon 2019. Il remplacera l’ancien bâtiment, devenu trop vétuste.

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L’ancien commissariat était devenu trop vétuste.

 

C’est la fin de quinze années de rebondissements. La mairie de Deuil-la-Barre vient d’annoncer la construction de son nouveau commissariat en 2019. Début septembre, Jean-Yves Latournerie, préfet du Val d’Oise avait donné son accord pour le lancement du projet d’un commissariat de Police Nationale, auquel la municipalité souhaite ajouter un local destiné à la Police Municipale. Une cohabitation qui doit permettre une meilleure coordination des deux polices.

 

Le projet prévoit d’implanter le bâtiment rue Eugène Lamarre, sur des parcelles appartenant à la ville, à l’état et l’actuelle CPAM. L’îlot total, qui s’étalera sur environ 5000 m2, permettra la construction d’une opération mixte d’équipements publics et de logements. Celle-ci comprendra notamment un commissariat de secteur de 725 m2 (RDC ou en R+1) pour un effectif de 70 fonctionnaires de la Police nationale, ainsi qu’une place d’honneur qui pourrait être mutualisée avec le poste de Police municipale et un parc de stationnement extérieur fermé pour les fonctionnaires de police (15 places). Au total, ce bâtiment mixte sera composé d’un rez-de-chaussée et de 3 ou 4 niveaux. Dans la continuité du bâtiment, le poste de Police municipale, entité distincte de 350 m2, sera édifié en rez-de-chaussée, précise la municipalité.

 

Longtemps bloqué, le projet finalement été rendu possible après avoir été largement remanié. « Nous avons revu l’envergure du projet qui initialement représentait un coût de 6 millions €. Avec le redéploiement des polices sur le territoire, l’objectif initial de 1300 m2 pour le commissariat s’est avéré beaucoup trop important, aussi nous sommes passés à 725m2 pour le seul commissariat », précise Gérard Delattre, adjoint au maire délégué à l’urbanisme et aux travaux. Le coût global de l’opération est estimé à 3,9 millions d’euros financés par une subvention de la Région, ainsi qu’une participation de l’état et du Fonds de Soutien à l’investissement local. Les travaux devraient débuter au dernier trimestre 2017 pour une livraison prévisionnelle des locaux bruts au deuxième semestre 2018