Au bord d’une route, deux bagnards en train de casser des cailloux. L’un grand assez simplet, l’autre petit et astucieux. Ils ont froid bien que nous soyons en Guyane à la belle saison. Obaldia donne ainsi le ton : absurde et surréaliste.

poivre cayenne 2

Quelle route ? Comment ça, du poivre ? C’est où, Cayenne ? Cayenne, ça ne serait pas dans nos têtes, des fois ? Silence, on les observe…

Plus la pièce avance, plus le spectateur s’interroge sur la situation des deux personnages. Et si ce bagne surréaliste, « anachronique » comme dit Obaldia, était la vraie liberté au regard du vrai bagne de notre quotidien actuel ? Le bagne comme échappatoire ! Ça donne à penser !!

 

De René de Obaldia

Par le théâtre de l’empreinte de Mériel et la compagnie Roxane de Franconville

Mise en scène Jean-Claude Bataillé
avec Olivier Besse, Jean-Claude Bataillé, Catherine Robert