Depuis plus d’une semaine, le mouvement de grève des cheminots provoque des perturbations dans les transports franciliens. De quoi agacer le SaDur, association des usagers du RER D, qui fait part de son exaspération, dénonçant des conditions de transports « inhumaines ».

RERDIls n’en peuvent plus. Depuis une semaine, et le début de la grève à la SNCF, les usagers du RER D doivent composer avec une situation dégradée, sur une ligne déjà régulièrement pointée du doigt pour ses problèmes. Alors que le mouvement peine à trouver son épilogue, le SaDur s’impatiente, dénonçant une situation « inacceptable ».

 

L’association fait ainsi part de son incompréhension face à un conflit qui la dépasse. « Combien de syndicats ont tracté vers les usagers ? Un seul à notre connaissance, la CGT. Et encore, c’est en fin d’après-midi ce 7 juin, soit une semaine après le début du conflit. On a vu mieux en termes de pédagogie… », s’indigne-il. Et de s’interroger : « Les revendications des cheminots portent uniquement sur leurs conditions de travail. En quoi ceci nous concerne-t-il ? »

 

Le SaDur n’oublie pas d’égratigner la SNCF. Pour lui, l’entreprise « ne respecte pas les plans de transport indiqués » et « communique des informations erronées, qui ont le don d’irriter les usagers qui attendent sur le quai et qui entendent sans cesse des mensonges ».

 

L’association pointe ainsi les conséquences de cette situation compliquée. « Nous avons observé, au-delà de l’inconfort de nos voyages, de nombreux malaises voyageurs, assure le SaDur. Va-t-il falloir attendre que l’un d’entre eux soit fatal pour que cette mascarade s’arrête ? »

 

Désormais, le ses membres appellent à un retour à la normale :  « Les usagers en ont marre d’être traités plus mal que du bétail. Ils n’ont qu’une hâte : que le trafic ressemble de nouveau à quelque chose. Et avant que quelque chose de grave ne se produise. Est-ce trop demander ? »