Ultime cri d’amour à notre humanité, cri des tripes. Des images comme seuls vous pouvez en voir, le 4 juin au Théâtre 95.

lanuitjanvi

Un homme, une nuit, le coin d’une rue. La possibilité d’un échange naît. Il parlera, vous parlera, dans votre intimité, car ce soir rien de la représentation : dans la salle rien du spectacle, du regard, du confort spectatoriel. Une seule et longue phrase sans fin, un souffle dans lequel l’homme livre ses derniers mots. Dans ce monde nocturne, il trouvera quelques oreilles pour l’écouter, qu’il tentera – en vain ? – de retenir, le plus longtemps possible. Il parlera de l’amour, de miroirs, de syndicat international, d’hôtels, et de loulous pas bien forts… Toujours pour échapper au silence ultime, celui des forêts (lieux et temps).  Forêts de nos esprits encombrés. Au centre est la parole comme seul fil maintenant à la vie. Ses mots enfanteront dans votre imagination, le spectacle, spectacle de la vie, de notre vie.

« Un véritable emballement dans la tête, à toute vitesse, jusqu’à ce que mort s’ensuive. » Bernard-Marie Koltès

De Bernard-Marie Koltès
Mise en scène de Simon-Elie Galibert
Assistante à la mise en scène Charlotte Guennoc
Compagnie Nous n’irons pas plus loin
Avec Simon Copin

Photo © Damiane Prues