En négociations avec l’Etat sur le RSA depuis juillet dernier, les départements peinent toujours à trouver un accord avec le gouvernement. Sous l’impulsion de l’association Grande Couronne Capitale, 34 d’entre eux, dont le Val d’Oise, expriment leur opposition totale à certaines solutions proposées par le Gouvernement.

RSAUne grogne qui intervient alors que les départements doivent assumer l’augmentation des aides sociales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat. Les signataires refusent notamment la « recentralisation du financement du RSA », proposée par le gouvernement. Même levée de bouclier contre l’idée d’un prélèvement sur la dotation globale de fonctionnement des départements ou sur la fiscalité. « Nous demandons à l’Etat de bien vouloir examiner la demande de la majorité de l’Assemblée des Départements de France : à savoir la prise en charge financière, dès 2016, du surplus de reste à charge du RSA », lancent-ils, avant de préciser : « Cette prise en charge financière doit être calculée sur la base de son montant constaté en 2014, au travers d’une compensation à l’euro ».

 

Les départements, qui assurent avoir supporté entre 2005 et 2015, « 17 milliards d’euros de reste à charge », considèrent ainsi que leur contribution financière « ne doit plus augmenter », sous peine de menacer la pérennité des services publics départementaux. Ils accueillent ainsi froidement la généralisation du RSA pour les 18-25 ans, proposée par le rapport Sirugue. L’interrogation est simple : « Encore une fois, qui va payer ? »