Incarnant tour à tour enfants et adultes, les comédiens mènent tambour battant la représentation autour d’une galerie de personnages excessivement attachants et justes.  Le spectacle dépeint avec humour et finesse, les relations entre les enfants, les générations et le monde à comprendre et éprouver, le 16 avril au Théâtre 95.

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On grandit à tout âge, même très vieux. Enfant, le corps se transforme, vieux aussi, entre les deux aussi. Mais à l’intérieur comment ça se passe, qu’est-ce qui change ? Qu’est-ce qui nous touche et déclenche en nous de nouvelles sensations, de nouvelles réactions ? Parfois, rien ne se voit du dehors, mais tout change au-dedans.

Les émotions, la compréhension des choses, les désirs, les joies et les peines ; tous ces événements si intimes, mais tellement liés aux autres nous bouleversent.

Notre « moi » s’épanouit, mûrit. Est-ce que notre entourage le perçoit, est-ce qu’il s’en préoccupe ? Parfois ce sont les autres qui nous renvoient une nouvelle image de nous, souvent aussi grandissons-nous sans nous en apercevoir.

Le spectacle trouve le ton juste et se met avec ravissement dans la peau de l’enfant. C’est très touchant, drôle et vrai sans jamais tomber dans le naturalisme. Le jeu des corps, des voix, la distance prise avec les possibilités de jeux multiples qu’offre le théâtre sont dans le même temps, une véritable leçon de force et de variété. L’enchaînement des tableaux se fait de façon fluide et pertinente ; la curiosité des spectateurs est sans cesse renouvelée. Tous les thèmes évoqués les interpellent : la naissance, l’école, la famille, la puberté, la peur, la mort, le handicap, l’amour… des questions levées à débattre après, à l’école et en famille.

Un moment unique et essentiel pour les enfants.

 

Mise en scène de Christophe Thiry
Compagnie L’Attrape Théâtre

Durée : 50 minutes
de 6 à 12 ans

Avec Francis Bolela, Lucile Durant, Marion Guy, Koso Morina et Anna Sorin

Cyril David : lumières
Solaine Thiry : costumes

 

Christophe Thiry

Issu de L’École Nationale Supérieure de la Rue Blanche dont il sort à 20 ans, Christophe Thiry fait son apprentissage de metteur en scène aux côtés de Giorgio Strehler avec lequel il a travaillé en tant que comédien sur deux spectacles, et qu’il a suivi au cours de nombreuses répétitions. En 1987, à 24 ans, il fonde L’Attrape Théâtre, compagnie permanente – de quinze à trente personnes -, et crée vingt-quatre spectacles joués à Paris (Théâtre Le Ranelagh, Théâtre Rive-Gauche, Dix-Huit Théâtre, Théâtre de la Main d’Or, Café de la Danse, Théâtre Mouffetard…), en province, en Europe (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, Macédoine, Suisse…) et à l’étranger (quatre tournées dans 15 pays) pour plus de deux mille deux cent soixante représentations.

Artiste complet, metteur en scène, comédien, auteur ainsi que musicien-compositeur, chanteur lyrique et acrobate de cirque, Christophe Thiry est un fervent défenseur d’un théâtre ouvert sur tous les publics et intergénérationnel.

Élargir l’accès à la culture est la mission prioritaire qu’il s’est donnée avec son équipe depuis la création de sa compagnie ; l’impressionnante diffusion de ses spectacles parallèlement à une implication constante sur le territoire d’Ile-de-France, en sont des preuves concrètes. Son travail artistique allie modernité et tradition, il accompagne sans heurt le public dans une redécouverte et un renouveau de l’art théâtral. Il apporte un soin complet à la création, de l’œuvre à la scénographie, à la direction d’acteurs, à la rencontre du public – ce dernier volet étant considéré comme partie intégrante de la création. Dans ce cadre, il a la particularité d’inventer des projets particuliers, collectifs, qui rassemblent les générations et les populations. 

 

La presse en parle

« … Christophe Thiry sait être metteur en scène virtuose… » Fabienne Pascaud

« …Ce metteur en scène a le talent particulier de savoir tenir ses intentions et d’en assumer les conséquences avec une rigueur infaillible… » Jean-Pierre Siméon

« … L’équipe de Christophe Thiry se distingue parmi les plus intéressantes du moment… » Gilles Costaz