Dans cette pièce, le regard que porte Jean-Luc Lagarce sur le langage en tant que révélateur social de notre société, pour nous montrer avec humour à la fois son hypocrisie et son absurdité, nous a donné envie d’offrir au public ce joyeux travail de déconstruction, le 7 avril au Théâtre 95.

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Et déjà, Lagarce perçait sous Jean-Luc : c’était tellement évident que je ne résiste pas au désir de citer un extrait d’une lettre que je lui avais envoyée le 28 janvier 1977 : « Les vacances et Erreur de construction ont surtout retenu mon attention. Il est évident qu’une certaine démolition de la société, par l’agencement des mots et le choix des tournures syntaxiques, alimente votre verve et donne des textes drôles, qui savent puiser leur comique aux sources, Shakespeare et surtout Ionesco, dont l’influence est ici très sensible.  Je ne doute pas que, de pièce en pièce, vous ne trouviez un ton qui vous soit plus intimement personnel. »

Lucien Attoun dans la préface Théâtre complet I

 

De Jean-Luc Lagarce
Mise en espace de Joël Dragutin