Le maire de L’Isle-Adam et député du Val d’Oise a cosigné une Tribune dans le journal L’Opinion avec seize autres parlementaires Les Républicains et UDI. Ces élus estiment que le texte de Myriam El Khomri « va dans le bon sens ». « Nous le voterons avec l’objectif de le renforcer, et nous proposerons d’aller plus loin », écrivent-ils.

"Je suis favorable au projet de loi Travail à condition qu'il ne soit pas édulcoré", déclare Axel Poniatowski sur sa Page Facebook.

« Je suis favorable au projet de loi Travail à condition qu’il ne soit pas édulcoré », déclare Axel Poniatowski sur sa Page Facebook.

« En donnant un cadre plus objectif au licenciement économique, en prévoyant un barème clair pour les indemnités de licenciement et en rendant possible le recours au référendum en entreprise, le projet de loi va dans le bon sens, écrivent les 17 parlementaires. Nous soutenons ces mesures. Nous voterons ce texte en disant « enfin ! » car nous avons traversé, depuis 2013, pas moins de douze lois modifiant le Code du travail, sans qu’une vraie réforme ne soit proposée« .

 

Ces élus LR et UDI estiment quil manque deux réformes majeures dans ce projet de loi. Une modification des seuils sociaux d’abord. « Il faut relever de 50 à 100 salariés le seuil de création d’un comité d’entreprise et de 11 à 20 celui des délégués du personnel, et supprimer les CHSCT, dont les fonctions font souvent double emploi avec celles des comités d’entreprise« . Une réforme du syndicalisme ensuite, « pour améliorer la qualité de la négociation collective en France et la représentativité des organisations syndicales, ce qui est indispensable pour que le droit du travail français devienne enfin un droit majoritairement conventionnel ». Sur ces propositions, les signataires de la tribune porteront des amendements.

 

« Le gouvernement fait un pas dans le bon sens, jugent ces parlementaires. Nous ne laisserons pas les trop nombreux salariés inquiets pour leur emploi et chômeurs soucieux d’en retrouver un rapidement, otages de parlementaires de gauche qui préfèrent leurs dogmes à la seule priorité qui vaille : l’emploi« .