Réagissant aux récentes perturbations liées au mouvement des cheminots du RER D, mais également aux problèmes récurrents de la ligne, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, monte au créneau. Le député de l’Essonne appelle à investir pour améliorer le réseau, utilisé chaque jour par des milliers de valdoisiens.

RERLundi, le trafic de la ligne D a encore été perturbé, au grand dam des usagers. La conséquence du droit de retrait exercé par les cheminots depuis qu’un conducteur de train d’une quarantaine d’années a été agressée la semaine passée. Une colère que comprend Nicolas Dupont-Aignan, qui dénonce cependant d’autres problèmes. « Il n’y pas seulement un problème de sécurité, il y aussi un problème de fonctionnement du RER D, estime-t-il. C’est la double peine pour les usagers. »

Le patron de DLF rappelle que les usagers « subissent depuis trop longtemps retards, perturbations et suppressions de trains sur la ligne D du RER, notamment aux heures de points, tout cela lié à un manque d’investissements ». Parmi eux, beaucoup sont originaires des villes de l’Est du Val d’Oise.

Désormais, le député appelle à agir pour les transports franciliens. « Avec un tiers seulement des 30 milliards d’euros du métro du Grand Paris, nous pouvons rénover en priorité tous les RER (climatisation et vidéo-protection des rames), multiplier les lignes de bus propres banlieue-banlieue et garantir une meilleure accessibilité aux personnes à mobilité réduite », juge l’élu, qui appelle également à « rénover les voies, installer de nouvelles signalisations et engager la construction d’un nouveau tunnel entre Châtelet et Gare du Nord ».

Et de conclure : « Des solutions existent. Malheureusement tant que les crédits iront ailleurs, nous n’améliorerons pas ces conditions indignes ».