Répondant à Stéphanie Von Euw, les socialistes du Val d’Oise défendent les 245 millions d’euros de financement régionaux accordés au département depuis 2010. La candidate tête de liste LR aux régionales dans le Val d’Oise estimait en effet il y a quelques jours que le 95 ne bénéficie pas d’une part suffisante du budget de la Région Ile-de-France [voir article].

listePS2015« Madame Von Euw, soit vous vous trompez… soit vous trompez les Valdoisiens ! » Dans un communiqué, la fédération PS du Val d’Oise a tenu à répondre à Stéphanie Von Euw sur la part du budget alloué au Val d’Oise par le Conseil régional. Alors que la candidate assurait que département a été « oublié » par la majorité régionale, les socialistes brandissent un chiffre : 245 millions d’euros. « Car 245 millions d’euros, ce sont des dépenses régionales pour améliorer le quotidien des Valdoisiens : des transports plus modernes, plus sûrs et réguliers, des actions sociales pour aides les familles, des hôpitaux mieux équipés et mieux adaptés aux patients », lance le PS 95.

 

La fédération socialiste, présidée par Rachid Temal, candidat tête de liste PS aux régionales dans le Val d’Oise, rappelle également que les fonds ont été utilisés en faveur de la politique jeunesse de la Région. « 245 millions d’euros, ce sont des investissements pour préparer nos jeunes à entrer sereinement dans l’avenir : formation des apprentis dans les CFA du Val d’Oise, soutien à l’Ecole de la Deuxième chance, maintien des subventions pour nos sept missions locales », argue-t-elle, avant d’ajouter : « Comment fustiger comme vous le faites le manque d’engagement de la Région pour les lycées en affirmant que les dossiers restent dans les tiroirs quand on sait que 3,850 milliards d’euros ont été consacrés par la Région à la construction et à la rénovation de 59 lycées franciliens et à des politiques éducatives ? »

 

Et de conclure concernant les contrats ruraux : « Madame Von Euw ne sait plus les conditions d’attributions des aides départementales et régionales. Car un contrat de territoire, fruit d’une élaboration concertée entre la région, la commune et le département, est signé tous les 5 ans. Donc s’appuyer sur l’année 2014 pour calculer le pourcentage des contrats ruraux délivrés par la Région, c’est soit absurde soit malhonnête ».