Afin d’attirer l’attention de la municipalité sur la nécessité d’une sécurisation des abords des écoles de Beauchamp, la FCPE de la commune a symboliquement installé des panneaux dans plusieurs endroits. La ville, qui assure vouloir procéder à des travaux, met en avant ses difficultés financières l’empêchant de lancer les chantiers. 

panneauxbeauchampDans un communiqué, la FCPE explique son action : « Beauchamp est l’une des très rares villes en France à ne pas signaliser la proximité de ses écoles ». Ainsi, les parents d’élèves ont décidé de confectionner eux même des panneaux « nécessaires » et de les installer dans la ville. Une signalétique qui a été enlevée ce mardi matin au grand dam de la fédération. « Cela fait plus de 7 ans que la FCPE Beauchamp demande une meilleure sécurisation des abords des écoles, dont la pose de panneaux… la mairie refuse », explique le collectif.

« Nous avons prévu de refaire tout le périmètre scolaire »

La municipalité, de son coté, se défend. Selon Francine Occis, maire DVD de la commune, la sécurité des enfants est même l’une des priorité de l’équipe municipale. « Nous avons prévu de refaire tout le périmètre scolaire », assure l’édile. Problème, la ville doit faire face à de graves difficultés financières. Dans ces conditions, difficile de financer le projet de la mairie. « Installer trois panneaux ne suffira pas, lance l’élue. Il faut aussi des dos d’âne ! » Des travaux coûteux que la ville n’a pas encore pu budgétiser :  « Nous avons demandé une aide de l’agglomération, mais la ville doit toujours payer 50% des travaux. Est-ce que l’on pourra en 2016, en 2017, je ne le sais pas ».

 

Pour Francine Occis,  les parents d’élèves ont pourtant bien connaissance des difficultés rencontrées par la municipalité. « Nous les avons reçus. Nous leur avons expliqué la situation », affirme-t-elle. Ainsi, si la maire de Beauchamp se dit en accord avec la FCPE sur la nécessité de sécuriser les abords des écoles, pas question de la laisser contourner la loi. « La police a vu les pancartes accrochées sur des panneaux et des feux de signalisation », assure l’élue, qui précise que les fonctionnaires n’ont fait que respecter la législation en ôtant les panneaux.