A l’initiative d’une question écrite au gouvernement, proposant l’interdiction des avions les plus bruyants la nuit à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy), Gérard Sébaoun, député du Val d’Oise, s’est vu opposer une fin de non-recevoir. Inadmissible pour l’élu qui appelle l’Etat à entendre les riverains impactés.

« Des avions moins bruyants pour un meilleur sommeil ». Gérard Sébaoun ne désarme pas alors que le gouvernement ne semble pas disposé à imposer des avions moins bruyants au dessus du Val d’Oise. « En janvier 2015 j’ai posé une question écrite au gouvernement proposant l’interdiction des avions les plus bruyants la nuit à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy) », rappelle le député, qui a même inscrit inscrit l’interdiction des aéronefs présentant une marge cumulée inférieure à 13 EPNdB dans sa contribution au Plan de prévention du bruit dans l’environnement de ce même aéroport.

 

L’élu n’a cependant pas réussi à convaincre l’Etat. « La fin de non-recevoir du Ministère des Transports est inacceptable. En effet, elle se fonde sur un indicateur de bruit qui ne reflète pas les perturbations du sommeil subies par les Valdoisiens et leurs effets sur la santé », s’agace-t-il.

 

Gérard Sébaoun pointe les atouts de sa proposition : « Je rappelle que la mesure que j’ai proposée n’est pas révolutionnaire, ne pose pas de difficulté technique et recueille l’assentiment des associations de riverains ». Et d’ajouter : « Avec un calendrier d’application adapté, elle pourrait être mise en place par les compagnies aériennes en les incitant à renouveler leurs flottes par des appareils plus modernes et plus silencieux, signe positif pour l’industrie aéronautique française ».