A la demande de Philippe Debruyne, chef de file de l’UMP à Gonesse, les instances du parti ont décidé d’exclure Jocelyne Yohalin, unique élue d’opposition UMP au conseil municipale de la commune. En cause, sa candidature dissidente lors des dernières élections départementales.

L’UMP ne siègera plus aux côtés de l’UDI au sein du groupe « Agir pour Gonesse ». Les conseillers municipaux ont appris le 9 janvier dernier, à l’occasion du conseil municipal, l’éviction de Jocelyne Yohalin de son parti. « Il s’agit d’une procédure d’exclusion classique », précise Philippe Debruyne, responsable de l’UMP dans la commune et candidats aux dernières élections départementales, à l’origine de l’action. Concrètement, l’élue pourra toujours siéger, mais n’aura plus le droit de se revendiquer de l’UMP.

 

Pour motiver sa demande de suspension du parti, Philippe Debruyne évoque la candidature de l’élue d’opposition en tant que suppléante de Warda Zerguit (MoDem), lors des dernières élections départementales sur le canton de Villiers-le-Bel. Un ticket créé en binôme avec Claude Tibi (UDI), également membre du groupe municipal d’opposition « Agir pour Gonesse ». Problème, en acceptant de faire partie du quatuor mené par les deux centristes, Jocelyne Yohalin a fait le choix de ne pas soutenir le binôme UMP composé de Marie-Dominique Maisonnier et de Philippe Debruyne, poussant ce dernier à demander son éviction.

 

Une décision que regrette Claude Tibi. « Cette décision va à l’encontre de la volonté voulue de rassemblement, et ceci par une forte majorité des militants et sympathisants des forces progressistes du centre et de la droite de Gonesse ainsi que du canton de Villiers-le-Bel » estime l’élu.