Claude Bodin, conseiller régional UMP monte au créneau sur la thématique des nuisances aériennes. L’élu reproche à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) de ne pas tenir compte des revendications des associations et élus. Il appelle également les autorités à faire appliquer les quatre décrets signés en novembre 2011 par Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l’environnement.

avionAtterrissageEvoquant le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) pour l’aéroport de Roissy, présenté par la DGAC, Claude Bodin estime que la DGAC ne fait « qu’inventorier des mesures déjà prises et qui ne répondent pas à l’essentiel des problématiques engendrées par les nuisances sonores liées à l’activité de l’aéroport ». Pire, le conseiller régional évoque des revendications très anciennes qui n’ont toujours pas été prises en compte, à l’instar des décollages en seuil de piste, de la mise en place de l’atterrissage et du décollage vent arrière ou de la mise en place d’un plan de réduction des vols de nuit entre 23h00 et 6h00 et d’un plafonnement en nombre de mouvements.

 

L’élu pointe également « un grand dysfonctionnement dans la continuité de l’Etat ». Il appelle ainsi la DGAC à « faire respecter les mesures déjà prises ». Et de citer les quatre décrets signés en novembre 2011 par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ces derniers concernaient le relèvement de 300 mètre de l’altitude des avions à l’approche des pistes, la mise en place de trajectoires évitant les zones les plus urbanisées, l’interdiction des avions les plus bruyants entre 22h et 6h et l’amélioration de la prise en charge des travaux d’insonorisation.