Alors qu’un nouvel épisode de pollution de l’air aux particules fines touche depuis plusieurs jours l’Ile-de-France, les pouvoirs publics ont décidé d’activer la circulation alternée dans plusieurs communes. Insuffisant pour l’Advocnar, qui réclame une nouvelle fois la réduction du trafic aérien.

Depuis la semaine dernière, la région Ile-de-France est confrontée à un fort épisode de pollution de l’air. Ce lundi, seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire étaient même autorisés à rouler dans Paris ainsi que plusieurs villes afin de limiter la circulation. Pourtant, les mesures ne se sont une nouvelle fois limitée qu’aux automobilistes, au grand dam de l’Advocnar, association luttant contre les nuisances aériennes. Celle-ci assure ainsi que le trafic aérien participe à la mauvaise qualité de l’air : « Les polluants issus de la combustion du kérosène sont toxiques : oxydes d’azote (NOx), particules fines (PM) et composés organiques volatils (COV) continuent de tuer puisque la similitude du kérosène avec le gazole fait que la pollution des avions est identique à celle des moteurs diesel ».

Ainsi, l’advocnar appelle une nouvelle fois à réduire le trafic aérien. Une volonté en conformité avec la loi assure l’organisation. « La réduction du trafic aérien en cas de pic de pollution, qui est prévue par l’article 181 de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010, et dans l’arrêté du 26 mars 2014 relatif au déclenchement des procédures préfectorales en cas d’épisodes de pollution de l’air ambiant, n’a jamais été appliquée », précise-t-elle.