La candidature aux départementales de Michel Dufros, suppléant UMP sur le canton de Villiers-le-Bel, a fait réagir le centre. En cause, son appartenance passée à Souveraineté, indépendance et liberté (SIEL), un mouvement proche du FN.

Siel

Michel Dufros s’était rendu à Colombey-les-Deux-Églises en novembre dernier

La semaine passée, Jean-Philippe Picard-Bachelerie, président du MoDem 95 et Claude Tibi, candidat UDI du canton de Villiers-le-Bel, montaient au créneau pour dénoncer l’appartenance de Michel Dufros, suppléant du quatuor UMP investi sur le canton de Villiers-le-Bel, au mouvement Souveraineté, indépendance et liberté. Le suppléant de Philippe Debruyne, était alors présenté comme l’un des cadres du SIEL, connu pour être proche du FN. Organigramme et photos à l’appui, les centristes demandaient « une clarification » au président de l’UMP 95, Axel Poniatowski. Problème, les centristes s’appuyaient en réalité sur un document qui n’était plus à jour.
Depuis, toutes les parties ont pris la peine de démentir une information désormais erronée. A commencer par l’intéressé lui même, qui précise avoir démissionné « suite aux désaccords sur la souveraineté de l’Europe ainsi que la sortie de l’Euro ». Une situation confirmée par Karim Ouchikh, fondateur du SIEL et lui même candidat aux départementales sur le canton de Fosses. Celui-ci confirme avoir « pris acte » de la démission de Michel Dufros, sans lui en tenir rigueur. « Je lui conserve toute mon estime », assure-t-il.

 

Pas de quoi également déstabiliser Axel Poniatowski, président de l’UMP 95, qui maintient son soutien aux candidats de Villiers-le-Bel. « C’est une erreur de jeunesse, il a très rapidement réalisé qu’il ne s’agissait pas de ce qu’il voulait », tranche le député maire de l’Isle-Adam. Celui-ci précise par ailleurs que Michel Dufros était membre de l’UMP de longue date.