Au lendemain de la victoire de Syriza lors des élections législatives en Grèce, le Parti de Gauche 95, le Parti Communiste 95 et le Mouvement des Progressistes, présidé par le sénateur valdoisien Robert Hue, saluent le succès du parti anti austérité.

« C’est un jour historique pour le peuple Grec, premier en Europe à rompre le joug de l’austérité ». Le Parti de Gauche du Val d’Oise a rapidement fait part de sa joie après l’annonce d’Alexis Tsipras et de Syriza, dimanche soir lors des élections législatives grecques. « C’est un jour historique pour tous ceux qui ont espoir de rompre pour de bon avec l’Europe des Traités libéraux, seule solution si on veut refondre une Europe du progrès humain », estime le PG 95. Et d’ajouter : « C’est un jour historique pour l’autre gauche : elle voit ainsi crédibilisées ses ambitions de former des majorités et de gouverner avec tous ceux qui entendent rompre avec l’ancien monde, celui des libéraux de droite et des socio-libéraux comme de l’extrême-droite ».

 

Une victoire également saluée par les progressistes. « La victoire de Syriza est une bonne nouvelle pour les grecs et l’Europe. Les Grecs réagissent ainsi à l’austérité insupportable imposée par le FMI et l’Europe. C’est une voie progressiste, une voie qui tourne le dos à l’extrême-droite », estime le MdP par la voix de son porte parole, Jean-Noël Carpentier. « Loin des caricatures des ultra-libéraux, Syriza porte des idées de gauche raisonnables et prône l’arrêt des politiques d’austérité pour une démarche de coopération plutôt que de concurrence », estime-t-il, évoquant « la victoire du peuple grec face à l’austérité ».

 

Enfin, Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF95, estime que « le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d’écrire une page historique ». Et d’ajouter : « Ils [les grecs] ont affirmé leur refus de l’extrême droite xénophobe et raciste, ils ont affirmé leur volonté d’une Grèce de justice sociale et de solidarité ». Pour le patron du PCF 95, le succès de Syriza doit ouvrir la voie à une nouvelle politique dans l’UE : « Nous devons saisir ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle ».