10000 habitants à Méry, et beaucoup de prétendants à la mairie. D’abord à gauche où MRC, EELV, PCF et PS peinent à s’entendre. La droite part aussi divisée.
Jean-Pierre Pernot (MRC) inéligible en vue des prochaines municipales à Méry-sur-Oise, on attendait de connaître le futur candidat de la majorité. C’est finalement Norbert-Olivier Tembo, autre élu chevenementiste et adjoint au sports depuis 10 ans qui conduira la liste baptisée « Rassemblement de la gauche ». Dans un document adressé aux Mérysiens, il met en avant son engagement « au service de l’autre » et promet d’aller à la rencontre des habitants. L’actuel maire justifie son côté ce choix de soutenir Norbert-Olivier Tembo : « La solidarité et l’équité ne sont pas chez lui des vains mots et il saura conduire une liste de femmes et d’hommes de qualité au service de notre ville ».
Une annonce qui a cependant surpris Guillaume Vuilletet, maire adjoint EELV, qui espérait mener le dialogue avec les autres membres de la majorité avant toute annonce officielle. « J’ai proposé une réunion à Norbert-Olivier Tembo », explique le conseiller régional (ex-MRC). « Je n’ai pas eu de réponse et j’ai découvert sa candidature dans la presse ». Malgré cette annonce, Guillaume Vuilletet veut tout de même croire en la possibilité d’une large union à gauche. « L’unité est nécessaire et possible », considère-t-il. Lancien candidat écologiste va t’il monter sa propre liste. Il espère créer un projet commun avec les différentes sensibilités et entend rencontrer les autre membres de la majorité. Et de conclure : « Je ne comprends pas pourquoi Norbert-Olivier Tembo a peur d’avoir un dialogue avec la majorité ».
Jean-Michel Ruiz (PCF) : « Il faut que l’ensemble de la Gauche soit représentée »
De son côté, le secrétaire départemental du PCF, Jean-Michel Ruiz, précise qu’aucune décision n’a été prise concernant Méry-sur-Oise. « On trouverait dommage une division. On ne veut pas que la ville tombe dans l’escarcelle de la droite ». C’est pourquoi, l’annonce prématurée d’un candidat MRC pour succéder à Jean-Pierre Pernot dérange les communistes. « Il y a précipitation ».
Le patron du PCF qui précise que la stratégie du PCF à Méry sera directement liée à la stratégie sur deux autres communes : Mériel, où il représente les communistes, et Auvers-sur-Oise. « Il faut tenir compte de la communauté de commune », explique Ruiz avant de conclure : « Il faut que l’ensemble de la Gauche soit représentée ».
Le PS ne se prononce pas encore officiellement
Une union également souhaitée par le PS : « Notre section a exprimé maintes fois sa volonté de rassemblement. Il est indispensable que la gauche soit unie, et ce dès le premier tour. Ce rassemblement n’est pas un accessoire, il est la condition sine qua none pour la victoire d’une liste de gauche ». Pourtant les socialistes n’ont pas encore officialisé leur position. « La section PS mérysienne, respectueuse du calendrier décidé par le bureau national du Parti Socialiste, désignera le 10 Octobre prochain en son sein le premier des socialistes et ne s’est pour l’instant nullement prononcée officiellement pour un soutien à tel ou tel candidat ».
L’objectif est désormais de trouver un terrain d’entente sur un projet commun avec le reste de la gauche. « La question de cette volonté de rassemblement n’est en réalité pas "derrière qui ?" mais "derrière quoi ?" », précise le Parti socialiste, pour qui « il est impératif de remettre au coeur du débat non pas les personnes, mais les idées ».
Et de conclure : « Les forces de gauche et de progrès doivent se réunir pour bâtir
ensemble ce projet et une équipe pour le porter, dont le premier de la liste. La gauche rassemblée et apaisée sera en ordre de marche, conquérante pour servir ce qui a toujours été notre préoccupation première, les intérêts des Mérysiens. »
L’UMP et l’UDI chacun de son côté
A droite, l’UMP a décidé d’accorder l’investiture à Pierre-Edouard Eon. Un candidat qui ne sera pas soutenu par l’UDI. Si les deux formations ont trouvé des accords dans la plupart des villes du Val d’Oise, l’UDI présentera un candidat: Christophe Carlier.
Votre avis
nous intéresse
0 commentaire
Se connecter avec
Bonjour
pourquoi Guillaume Vuilletet, qui a pourtant l’habitude des appareils politiques a force d’y grenouiller et qu’il ne prospère en politique que grâce a cela (jamais fait plus de 5 % sur son nom !) pour se voir imposer sur des listes (comme aux régionales) sans l’appui des militants, pourquoi donc ce Vuilletet pose-t-il la problématique merysienne en ces termes alors qu’il lui semble naturel qu’a Bessancourt, Cergy, Auvers… et, en fait partout ailleurs en France, que le droit de suite (tète de liste de la même couleur politique que le sortant) soit mis en oeuvre ?
Quant a la soi-disant peur d’affronter la majorité de la part du candidat MRC local, rappelons que le MRC gère la commune avec l’ensemble de la majorité et « affronte » la majorite quotidiennement dans le cadre de cette gestion. Un peu fort de cafe de la part d’un Monsieur Vuilletet qui a, quant a lui, eu peur d’affronter les militants du MRC, pour les investitures aux élections régionales et s’était fait imposer par la direction nationale du MRC (comme il tente de le faire aujourd’hui, en vain, aupres de JV Place pour etre hisse a la tete d’EELV 95 ) qu’il a trahit qqes mois plus tard en allant chez les Verts…
Ce personnage n’est pas digne de confiance… il croit juste que ces petits réseaux 3. lui permettront d’éviter le travail nécessaire pour gagner la confiance des autres pour s’imposer a la loyal ! Des méthodes en politique que rejettent nos concitoyens…
Il merite bien le surnom dont on l’avait affuble au MRC : le COUCOU car Vuilletet place ses oeufs dans le nid des autres en detruisant meticulisant les oeufs legitimement presents… traduction politique : il veut la place des autres en s’appropriant leur travail et sans rien faire quitte a detruire le produit des efforts de l’autre !!
Cdt
Lazare Hoche
Le républicain ressuscité