C’est le retour des Bel’HopSessions ! Cette 13ème édition a pour thème « Le Hip hop au féminin ». Rappeuse, danseuse, chanteuse et metteure en scène, venez les découvrir !

Scène ouverte
Vendredi 17 mai à 19h30
Maison de quartier Camille Claudel
Entrée libre

Danse hip hop, slam
Petite conférence insensée pour femme sensée

Compagnie Magali Duclos
Dans ce duo pour une danseuse hip-hop et un slameur, il est question de la femme… définir le genre, y mettre des mots. Un conférencier est là, son assistante lui installe son pupitre, sa chaise, ses notes…. Il commence son discours. Son thème sera aujourd’hui « La Femme ». Le sujet lui paraît quelque peu absurde mais il doit cependant l’assumer et il en profitera pour ce mettre en valeur. Cependant leur conférence ne se passe pas comme prévu. Comment maintenir le fils du discours lorsqu’un coup de foudre imprévue s’opère en direct devant les auditeurs…
Elle, fascinée n’aspire plus qu’à une seule chose : le séduire.
Lui, troublé n’aspire qu’à une seule chose : finir sa conférence.
Cette conférence se devait d’être solennelle et sérieuse mais deviendra petit à petit loufoque et insensée.

Dans cette petite conférence insensée pour FEMME sensée, l’HOMME sensible déclame un récit dense et dans ce jeu, il manie les silences…

Samedi 18 mai à 20h30 / Maison Jacques Brel
2,35 € / 3,20 € / 4,70 €

Danse hip hop et tribale
Moi, humanit

Magalie Duclos
La trentaine, un âge où Magalie Doyon danseuse depuis 15 ans, d’origine guadeloupéenne cherche à renouer avec ses origines ethniques les Antilles et l’Afrique mais aussi avec l’être humain. Force est de constater que les valeurs originelles se perdent. Il est temps pour cette danseuse de formation Hip hop /Afro/Caribéenne de revendiquer d’où elle vient et de rappeler que les ancêtres nous ont légués une richesse autre que le superficiel à transmettre. Une hiérarchie naturelle fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. « Moi Humanit » est un mélange d’émotions bercées par des rythmes éclectiques qui vous feront voyager allant de découvertes en découvertes. Depuis la nuit des temps, de la création à aujourd’hui tout est question de hiérarchie et de liaison, un point A à un point Z, de la naissance à la mort. Un élément indispensable qui lie une succession d’événements pour arriver à un constat actuel.

Un rapport direct relie l’origine et les valeurs de l’homme à tous les éléments du ciel à la Terre qui l’entourent : Le Ciel – Les Océans – La Terre – La Société – Et Moi
Tels sont les éléments de liaison qui engendrent notre existence et notre humanité. L’être humain a un rapport direct sur tous ces éléments qui se lient entre eux. La société d’aujourd’hui semble l’avoir oublié car les valeurs ont étés négligées par beaucoup. Après avoir essayé d’intégrer un état superficiel, puis observer et enfin finir par l’éviter je me présente à vous telle que je suis antillaise née en métropole, née de parents nés en Guadeloupe, d’origine africaine… cette longue traversée enrichissante m’a permis d’accepter qui je suis et de retrouver des valeurs que moi même avaient oublié.

En 1ère partie
Samedi 18 mai à 20h30 / Maison Jacques Brel
2,35 € / 3,20 € / 4,70 €

Danse hip hop et clown
4e souffle

Collectif du 4e souffle
Avec la participation de Muriel Henry et Hakim Hachouche.
Construite comme un puzzle, Le 4e souffle est une création pluridisciplinaire qui mêle danse hip-hop, clown et musique live. Un spectacle drôle et poétique sur le plaisir d’être ensemble.
« Quand les spectateurs entrent dans la salle, ça bricole déjà sur le plateau. Quatre personnes-personnages s’installent et s’échauffent, tentent des cascades, échafaudent des chorégraphies et des dialogues, construisant dans le regard du public un spectacle déjanté et joyeux. Ils bousculent les frontières : entre la scène et la salle, entre ce qui est prévu et ce qui échappe, entre le réel et le spectaculaire, entre nous et vous, entre vous et nous. Les danseurs dansent, le clown discourt et le batteur tape mais pas seulement. Ils inversent les rôles, ils se mélangent et se frottent, ils se regardent et se découvrent. Ils montrent ce qu’habituellement on cache : les ratés, la répétition, les dérapages, la fatigue, la joie quasi enfantine, le jaillissement, l’exubérance et la folie qui accompagnent les créations artistiques. Ils mettent au point un spectacle qui se joue de la chronologie et des règles de la narration, mélange les genres. Ils s’offrent avec leurs singularités et leurs défauts. Un spectacle comme un puzzle dont chaque pièce nous révèle un morceau de leurs univers. Un spectacle dans lequel le souffle est un fil conducteur. Souffle de la respiration, souffle de vie, souffle créateur, vent de folie… »

Mercredi 22 mai à 14h30 / Espace Marcel Pagnol
2,35 €

Rap – Casey
Tout comme ses acolytes de La Rumeur, Casey revendique son rap comme étant du « rap de fils d’immigrés » et non du rap français. Les thèmes les plus souvent abordés dans sa musique sont les problèmes de racisme, les violences policières, ainsi que le passé esclavagiste et colonial de la France. En 2006 Casey sort trois projets indépendants : Un maxi intitulé « Ennemi de l’Ordre ». Un street CD « Hostile au stylo » en forme de rétrospective sur onze ans de la carrière de Casey. On y retrouve 64 titres dont 10 inédits. Son premier album, « Tragédie d’une trajectoire », sorti le 27 novembre 2006. L’album comprend un duo avec Ekoué de La Rumeur, « On ne présente plus la famille ». Casey en profite également pour rapper sur ses origines dans la chanson « Chez moi ». En 2009, Casey joue dans la pièce de théâtre « Timon d’Athènes  — Shakespeare and Slam », de la metteur en scène Razerka Ben Sadia-Levant. Dans cette adaptation de la pièce de Shakespeare, « Timon d’Athènes », en partie rappée et slammée, Casey joue le rôle d’Apemantus, un philosophe cynique et revêche. Casey a travaillé avec le collectif Zone libre. Le premier album « L’Angle Mort » sort en 2009 et il est suivi d’une tournée en France. En 2011, le collectif sort un nouvel album « Les Contes du Chaos ». Le 8 mars 2010 Casey sort chez Anfalsh son nouvel album solo, « Libérez la bête ».

Vendredi 24 mai à 20h30 / Maison Jacques Brel
4,70 €

Samedi 25 Mai / Journée de Clôture
Parade chorégraphique hip hop
– cie Käfig
La parade chorégraphique déambulera dans les rues du centre-ville le samedi 25 mai en clôture des Bel’HopSessions.
Cet événement populaire et festif regroupe une centaine d’amateurs à partir de 9 ans, encadrés par les intervenantes de la compagnie Käfig, Centre chorégraphique national de Créteil. Dans ce projet sont mobilisés des habitants de tous les quartiers et de tous les âges, des associations, des scolaires, des collégiens, des groupes locaux de danse… Cette aventure artistique est également un projet humain et solidaire faisant la part belle aux rencontres et échanges entre citoyens, générations et cultures.
Ce projet a pour objectif de croiser les publics et de les initier à la pratique de la danse encadrée par une compagnie professionnelle de renommée internationale. Deux danseuses de la compagnie Käfig interviennent, dès fin février jusqu’à fin mai 2013, sur le temps scolaire et périscolaire.

Samedi 25 mai de 15h à 17h / Départ de l’Espace Marcel Pagnol, parcours dans le centre-ville

Graff
Cellograff

Depuis 2009, Astro &Kanos utilisent une nouvelle technique pour exporter leurs graffitis.
Ils usent de cellophane pour fabriquer des cloisons et des volumes éphémères qui leur servent de support pour leurs interventions plastiques sans dégradations. Les volontés et les possibilités sont multiples. Le CelloGraff met l’accent sur la possibilité d’agir dans la ville, tout en respectant ses codes et son bon fonctionnement et d’amener notamment le graffiti là où il n’a aucune raison d’être. Le problème du support est depuis toujours au cœur du graffiti, les murs d’expression manquent cruellement à la jeunesse et le graffiti vandale ne cessent de défigurer nos rues. Le CelloGraff est une démarche consensuelle qui permet à ses auteurs de s’exprimer semi légalement dans l’urbain, en accord avec les institutions. Ce principe matérialise un vide pour créer de nouveaux volumes dans l’urbain, il offre une grande liberté plastique sans dégradations et véhicule alors une image positive du graffiti, trop souvent entachée.

Samedi 25 mai de 16h à 19h / Parc Jean Vilar

Graff
Bodygraff

Par l’association Xpressions urbaines
L’art de magnifier le corps remonte à la nuit des temps. Il s’agit de l’une des premières formes d’expression plastique utilisées par nos ancêtres. Le tatouage éphémère d’aujourd’hui, telle qu’il est de nouveau pratiqué dans les sociétés occidentales, a un but surtout ludique et ornemental. Son caractère spectaculaire en fait une activité événementielle très prisée. L’art de magnifier le corps remonte à la nuit des temps. Il s’agit de l’une des premières formes d’expression plastique utilisées par nos ancêtres. Le tatouage éphémère d’aujourd’hui, telle qu’il est de nouveau pratiqué dans les sociétés occidentales, a un but surtout ludique et ornemental. Son caractère spectaculaire en fait une activité événementielle très prisée.
Armé de ses Posca© (marqueurs à base d’eau), le Body Graffeur réalise des tatouages dont la durée de vie ne dépasse généralement pas la journée. Art éphémère et vivant à la fois, il donne l’opportunité à ceux qui le portent de transgresser l’interdit du tatouage à vie et de retenir l’attention.

Samedi 25 mai de 17h à 19h / Parc Jean Vilar

R’n B
Kenza Farah

Marseillaise d’origine kabyle, Kenza Farah se découvre une profonde attirance pour la musique dès son plus jeune âge. Dans la cité phocéenne, de fêtes de quartiers en concours de chant, entre la K-bu et Saint Louis, elle écume l’underground marseillais et tout le monde est unanime : Kenza est le petit trésor du 15ème (arrondissement, d’où sont également originaires les Psy4 De La Rime). Ses points forts : une voix délicate et envoûtante, des textes personnels transpirant la sincérité et ses inspirations musicales qui oscillent entre rap/R’n’B et raï. Sa forte personnalité lui permet de s’imposer sur les scènes majoritairement constituées d’artistes masculins et aux influences hip-hop. Le buzz suscité par un blog créé par une fan permet à la marseillaise de brûler les étapes et de signer avec Warner, via sa filiale Up music. Son album « Authentik » est réalisé en 4 mois sous la houlette de la structure francilienne Karismatik. Pour premier single, elle choisit un titre puissant « Je me bats ». Puisant dans son quotidien, elle y décrit sa rage de vivre, sa passion pour la musique et sa sincérité à toute épreuve. Ce titre lui permet notamment de rentrer dans le top 5 des ventes d’albums dès sa sortie. « Authentik » a depuis été certifié disque d’or. L’audace, la rage, le désir, l’envie de réussir sans trahir les siens sont enfin récompensés. Il est temps pour la nouvelle princesse du R’n’B de défendre ses titres sur les scènes françaises.

Samedi 25 mai à 20h30 / Espace Marcel Pagnol
4,70 €

Informations – réservations : 01 34 04 13 20

culture@ville-villiers-le-bel.fr