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Alors que Vincent Peillon, ministre de l’Education, était ce lundi à Gonesse pour aborder la thématiques des rythmes scolaires, Anthony Arciero, délégué UMP de la 9e circonscription et conseiller municipal chargé de la jeunesse de Survilliers, dénonce une réforme menée sans réelle concertation avec les mairies. « Les élus locaux, eux, sont des élus de terrain, et non des élus de salons ou de palais dorés de la République coupés de la réalité contingente », tacle le jeune élu.
Une mesure nationale face à une réalité locale. Opposé, comme de nombreux élus UMP valdoisiens, à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, Anthony Arciero dénonce « les dangers » d’une réforme menée « sans réelle concertation avec les élus locaux ». Selon lui, elle « renforce les dépenses des collectivités territoriales alors même qu’une coupe historique est opérée sur les finances des collectivités locales : 4,5 milliards de baisse de dotation d’ici 2020 ». Inadmissible pour le conseiller municipal survillois qui précise qu’en parallèle, « les charges augmentent de près de 2 milliards auxquels cette réforme ajoutera 600 millions d’euros, tandis que son coût d’amorçage n’est que de 250 millions ». « Le compte n’y est pas ! », fustige-t-il.
Une mesure injuste pour Anthony Arciero : « Vincent Peillon, qui n’a que le mot égalité à la bouche, occulte volontairement que seuls seront favorisés les enfants des communes les plus riches qui pourront payer des intervenants extra scolaires, contrairement aux enfants habitant les communes rurales et celles de notre département qui n’auront pas les moyens de financer cette charge supplémentaire ». Et d’ajouter : « Au lieu de promouvoir une politique qualitative pour nos enfants, les rythmes scolaires n’aboutiront, in fine, qu’à 45 minutes supplémentaires de halte-garderie faute de moyens ! »
Une réalité dont l’élu UMP entend bien voir le gouvernement prendre conscience : « Les élus locaux, eux, sont des élus de terrain, et non des élus de salons ou de palais dorés de la République coupés de la réalité contingente ».
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Dans son entame de l’entretien, le journaliste se discrédite et se révèle partisan en limitant aux seuls élus UMP le mécontentement en question !
Un authentique journaliste, respectueux de la déontologie de son métier, aurait mis en exergue le fait que le témoignage qu’il rapporte est bien partagé par la quasi totalité des élus locaux quel qu’en soit le bord politique.
Mais bon ! Depuis que l’on trouve des cartes de presse dans les pochettes surprises, il ne faut plus s’étonner de rien !
Pour le reste, le témoignage est exemplaire de vérité s’agissant de citations que j’espère complètes et sans censure ni détournement journalistique.