Alors que le tribunal de Pontoise jugera le 12 octobre sept militants accusées d’avoir appelé au boycott de produits venus d’Israël en juin 2010, une manifestation de soutien a été lancé par plusieurs mouvements politiques et associatifs. Un rassemblement est programmé devant les locaux à partir de 9h30.
En 2005, l’opération Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) était lancée par la société civile palestinienne pour dénoncer des « atteintes aux droits des Palestiniens ». 2010, plusieurs élus valdoisiens soutiennent publiquement le mouvement au Carrefour de Montigny, en appelant à ne pas acheter de produits venus d’Israel. Sept militants* doivent aujourd’hui répondre de leurs actes devant le tribunal de grande instance de Pontoise. Inadmissible pour plusieurs associations et formations politiques qui dénoncent « des pressions de quelques officines pro-israéliennes ». Le Front de Gauche valdoisien y voit même « un procès visant à criminaliser l’action militante et à porter atteinte à la liberté d’expression ».
Une manifestation est programmée le 12 octobre dès 9h30 en soutien aux militants qui comparaitront dans le même temps.
*Laurent Alcini (PCF, Front de gauche), Alima Boumédiene-Thiery (FASE, ex-sénatrice EELV), Serge Grosvak (FASE), Nicolas Shahshahani (Europalestine), Omar Slaouti (NPA, Gauche Anticapitaliste), Sylvette Amestoy (EELV) et Sylvain De Smet (EELV)
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Le boycott est un acte de protestation démocratique qui fait partie des moyens d’expression légitimes des citoyens.
Par contre, entrer en force dans des hypermarchés ou bien dans des magasins à l’actionnariat supposé israélite tels SEPHORA, vider les rayons des produits d’origine israélienne et les jeter pêle-mêle dans des caddies (obligeant ensuite les responsable du magasin à les jeter, dans le cas des produits périssables tels les kiwis et les oranges) cela ne s’appelle plus un boycott.
En Allemagne et en Russie, cela portait un autre nom autrefois.
Ceux qui dégoupillent la haine dans les esprits avec de telles actions irresponsables sont les véritables inspirateurs de ceux qui vont ensuite jeter des grenades dans les épiceries casher.
Il est regrettable de voir des élus qui se prétendent écologistes en tête de telles ignobles « après-midi de cristal ».
A l’heure où deux synagogues viennent d’être mitraillées dans notre département, les Nouveaux Ecologistes espèrent que la justice passera et que les peines distribuées ne seront pas les habituelles sanctions symboliques qui ont déjà récompensé les actes des Dieudonnés et autres Simonnots. Des peines d’inéligibilité feraient réfléchir tous ceux qui jettent de l’huile sur le feu dans les quartiers.