Alors qu’une assemblée générale de dissolution de la Maison Des Adolescents (MDA) de Gonesse est prévue le 21 mars, le président de la Région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, réclame l’Agence Régionale de Santé (ARS) le renforcement de son financement. Il estime en déclare en effet que « Monsieur Evin devrait concentrer une partie de son action en faveur de la santé des jeunes et la prévention ».

 Ouverte à la fin de l’année 2010, la Maison Des Adolescents de l’Est du Val d’Oise est menacée de fermeture. Alors qu’une assemblée générale de dissolution est déjà programmée, Jean-Paul Huchon en appelle à l’ARS. « Monsieur Evin devrait concentrer une partie de son action en faveur de la santé des jeunes et la prévention. En effet c’est à ce moment-là que peuvent être identifiés, dépistés et traités un certains nombres de troubles, d’où l’importance de la prévention, qui doit commencer dès l’enfance » déclare-t-il.

Il rappelle que la maison de Gonesse « a vocation à recevoir autant des jeunes que des parents souffrants de difficultés d’ordre sanitaire, sociale, éducative. Son objet est d’accueillir, d’écouter, d’évaluer, d’orienter et d’offrir une prise en charge aux jeunes de 12 à 25 ans ».

Actuellement, il existe 18 maisons de ce type en France à ce jour. La région Ile-de-France soutient ces centres et les subventionne en investissement à hauteur de 100 000 € par projet.

L’avis de Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse

 « Il est clair que l’ARS ne se donne pas les moyens de pérenniser la Maison des adolescents de l’Est du Val d’Oise. En refusant de financer ses actions de prévention, non seulement elle ne répond pas à ses propres objectifs, mais elle abandonne en plus les adolescents de l’Est du Val d’Oise. Car sans les actions de prévention, la Maison des adolescents perd sa raison d’être. C’est cette originalité qui en a fait son succès avec 1500 jeunes dès sa première année de fonctionnement. Malheureusement, la fermeture de la Maison des adolescents de l’Est du Val d’Oise serait un exemple de plus du désengagement de l’Etat sur les territoires de banlieue. Claude Evin, directeur général de l’ARS, ne peut pas rester insensible à cette situation».