Programmation culturelle à l’espace Sarah Bernhardt en janvier 2012

Urban Grio
Vendredi 6 janvier à 20h30 à l’Espace Sarah Bernhardt, petite salle

 

Urban Grio s’est construit autour de Lunik artiste slameur, rappeur de la scène cergyssoise. Ce groupe invite à une rencontre originale entre tradition et modernité. Le conte est revisité, criant de réalisme, les mots sont percutants et à fleur de bitume. Tour à tour graves ou plus légers mais toujours pertinents, les textes électrisés par la présence de son grio sont illustrés par une musicalité riche : les influences musicales sont aussi éclectiques que le trio d’Urban Grio, entre rap, reggae, afro, funk, jazz et rock.

Tarifs : 5 et 10 euros

Pogo,  Cie Groupe Noces, dès 3 ans
Mercredi 11 janvier à 15h30 à l’Espace Sarah Bernhardt, grande salle

Florence Bernad en observant les enfants et les animaux dans des contextes de jeu, trouve des points communs entre leurs bagarres, roulades et autres bousculades et le Pogo des punks. Les enfants ont instinctivement le goût du contact physique entre eux. Les animaux passent du temps à batailler d’une façon ludique ou sous forme de combat. C’est donc tout naturellement que Florence Bernad crée avec Pogo un lien dansé très visuel entre la bagarre des enfants et la fluidité de la danse en contact.     

Tarif : 2 et 5 euros

Le Bourgeois Gentilhomme, Cie Voyage Imaginaire
Vendredi 20 janvier à 20h30 à l’Espace Sarah Bernhardt, grande salle

 

Ceux qui pensent qu’on ne peut plus être étonné par « Le Bourgeois Gentilhomme » ne connaissent pas Philippe Car. Le metteur en scène marseillais entraîne le spectateur dans une tornade délirante où comédiens, grandes marionnettes, bustes sur roulettes, jouets à ressort, automates à piles et robots téléguidés se croisent ! Un voyage hommage à Molière, une folle démesure dans l’humour. Philippe Car, magnifique Bourgeois, bouffon grotesque délicieusement comique, affronte, en un tête-à-tête vertigineux, une armada de poupées, robots, créatures échappées de rêves et de cauchemars. On suit, haletant, la déchéance d’un personnage prêt à tout pour s’élever au-dessus de sa condition. Furieusement moderne !

Tarif : 8 et 13 euros
    
Tout contre léo, Cie du Dagor, dès 9 ans
Mercredi 25 janvier à 15h30 à l’Espace Sarah Bernhardt, grande salle

Tout contre Leo raconte avant tout une histoire de famille, une histoire de secret et de non-dits, bref une histoire comme il s’en cache dans toutes les familles. Tout est vu à travers les yeux et à la hauteur d’un enfant de dix ans, P’tit Marcel, narrateur de la pièce. Nous adoptons sa révolte, ses coups de rage, nous rions parfois de ses bêtises, restons touchés devant sa détresse et sa colère. A aucun moment, la pièce ne se veut pathétique ou larmoyante, simplement sensible et vraie. Le thème du sida est prétexte à d’autres interrogations, autour de l’amitié, de la mort et du deuil. Ces questions sont abordées avec pudeur mais sans hypocrisie, interpellant différemment les enfants comme les adultes.  

Tarif : 2 et 5 euros