Comme tous les ans, les élèves du lycée Montesquieu d’Herblay ont participé au Concours National de la Résistance et de la Déportation dont le thème était cette année « la Répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy ». Un groupe d’élèves de 1ère a terminé à la seconde place dans sa catégorie.
Compétition historique, le Concours National de la Résistance et de la Déportation fêtait cette année ses 50 ans. Une édition qui a permis à un groupe de quatre étudiants du lycée Montesquieu d’Herblay de remporter le second prix départemental dans la catégorie travail collectif. Une belle performance également pour l’un de leurs camarade arrivé 24e sur 113 dans la catégorie devoir individuelle.
Ces élèves de 1àre L1 se sont préparés aux différentes épreuves avec l’aide de leur professeur d’histoire géographie et professeur principal, Olivier Dalmont, qui les a encadrés tout au long de leurs recherches. Pour celui-ci, « ce travail essentiel permet de transmettre des valeurs qui se rattachent aux droits de l’Homme et aux principes de la démocratie, de préparer les jeunes à la vie de citoyen, d’acquérir une démarche d’historien et de rapprocher deux générations ».
Légende photo: de gauche à droite : Louise Favone, Manon Lebeaux, Océane Keoxay, Nassim Kezoui (primés dans la catégorie travail de groupe) et Cyril Bousquet 24e du concours individuel). Au second plan : Olivier Dalmont (professeur d’histoire géographie).
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Bonjour Quel est l’objet de ce concours : transmettre des valeurs qui se rattachent aux droits de l’Homme et aux principes de la démocratie, de préparer les jeunes à la vie de citoyen, d’acquérir une démarche d’historien et de rapprocher deux générations ? Tant que l’on rappellera aux jeunes ce qui ne vaut pas la peine d’être vécu plutôt que de les engager à vivre la vie dans ce qu’elle a de beau et d’exaltant, le monde n’est pas près de changer et les droits de l’Homme continueront d’être bafoués ! la démocratie n’a rien à voir là dedans. Etre spectateurs ou témoins des horreurs de la nature humaine n’a jamais rendu les gens plus heureux; les traces ainsi laissées sur le plan émotionnel dans leur corps seront d’autant de travail de nettoyage à faire plus tard, quand ils se réveilleront en disant : mais c’est bien sûr la vie c’est autre chose que ce que l’on a bien voulu me montrer ou m’apprendre. La seul « travail de mémoire » que nous ayons à faire est peut être bien de nous souvenir que nous sommes avant tout des êtres de lumière, créateurs de notre vie, au passé pacifié en nos coeurs pour construire d’autres perspectives d’avenir. Dommage monsieur le professeur, votre travail est respectable et celui dans lequel vous avez encouragé les élèves aussi … pendant ce temps ils ne regardaient pas la télé au moins, mais pour leur apprendre quoi ?
Amicalement
JF
Jeff, votre commentaire est étrange -oserais-je dire paranoïaque (ai-je osé ici dire que vous êtes paranoïaque ? à votre esprit (paranoïaque ou pas) d’y répondre) – ; le travail de mémoire ne consiste pas à lacérer son propre corps des épreuves du passé, mais à prendre conscience de son Histoire, celle de son pays, dans ce qu’elle a de plus horrible ; la Mémoire fait de nous des hommes, car, non, de lumière nous ne sommes pas : c’est la mémoire qui nous constitue. Dans nos fibres. La mémoire plus tangible que nos corps ? Sans doute. Bref, apprendre l’histoire, c’est aussi ça, étudier la Résistance, visiter des lieux où des hommes, avant d’être exécutés, écrivaient ce qu’ils pouvaient sur le mur de la pièce où ils étaient gardé…qu’est-ce qui les pousse à écrire, hein ? À garder cette trace ? Ils pourraient tomber dans la lumière du jour, certainement agréable en été, et se confondre, là, avec la Nature. Mais non. *Zen, man, we’re all in the liiight.*
Bref, Jeff ; ce devoir n’a rien de particulier. C’est un devoir d’Histoire. On le fait, quoi. On apprend des trucs. On retient ou pas. C’est tout.