Refusant clairement toute alliance avec le Front national, le président de l’UMP Val-d’Oise, Axel Poniatowski ne donnera pas non plus de consigne de vote dans le cas précis où la gauche serait au opposée au Front national au second tour des élections cantonales.
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2 commentaires
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Eh bien le masque tombe monsieur le depute, au point de ne plus avoir le courage de reellememt dire ce que vous pensez, ne vous inquietez pas vous serez vous aussi nomme membres d honneur de notre chere marine
malgre mes valeurs gaulliste et mon soutien a mom groupe ump vous etes l hommes qui m oblige un vote PS pour ne pas avoir de la « pen » soyez surtout fier de vous meme; et j espere que vous pourrez vous regardez encore dans un miroir.
Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres.
CES ELECTEURS QU’ON ASSIGNE
Très sage décision d’Axel Poniatowski qui ne pourra que réjouir les électeurs de droite. En effet, je ne vois pas au nom de je ne sais quel « front républicain » il faudrait que nous allions voter pour socialo-coco-bobo-verts qui n’ont cessé de cracher sur le gouvernement et le président Sarkozy et qui sont en grande partie responsables du discrédit du politique et de la montée des extremes. La non-consigne de Poniatowski, qui ne faisait d’ailleurs que devancer Jean-François Copé est du bon sens et montre bien, contrairement à ce qu’essaye de faire croire le FN, que l’UMP et le PS, ce n’est pas la même chose. Pour ma part, j’ai bien plus de choses en commun avec un cireur de chaussures unijambiste de Bogota qu’avec un barronnet socialiste du Val d’Oise genre DoucetArnalSebaoun.
Bien sûr, les Lefebvre et compagnie vont pousser des cris d’orfraies mais au fond, ils se réjouissent de la montée du FN, car quand ils n’ont en face d’eux que des candidats Front National au 2ème tour comme à Gonesse ou Sarcelles, c’est très confortable. N’oublions pas non plus que c’est Mitterrand qui a inventé le Front National comme machine de guerre contre le RPR et l’UDF de l’époque. Ca a marché souvent, parfois cela s’est retourné contre le PS (le 21 avril) mais aujourd’hui, cette tactique paye encore. La preuve, Didier Arnal sur VO NEws hier soir se réjouissait de ces résultats sans à aucun moment trouver bizarre ni annormal qu’il y ait des candidats de la droite tradidtionnel évincés du second tour. Il faut dire qu’il en profitera bien lui-même pour le second tour sur Sarcelles et il ne pouvait imaginer une configuration plus favorable. Si l’on excepte l’accientel 21 avril, PS et FN sont des alliés objectifs et c’est pourquoi le PS-PC ne cesse de souffler sur les braises pour faire monterce parti.
Poniatowski et Copé et derrière eux la très grande majorité des élus UMP ont en tout cas bien compris que la dernière erreur à faire serait de tomber dans le piège d’un « front républicain » qui validerait le « tous pourris, tous complices UMPS » du Front National. Leur choix était le seul raisonnable à faire. Quant aux faux gaullistes et pseudos soutiens de l’UMP qui se disent choqués, personne n’est dupe. Quant aux quelques élus UMP qui déclarent qu’ils voteront PS, c’est leur choix, mais ils tirent contre leur camp, il faudra s’en souvenir le moment venu.
Libres aux électeurs de droite de voter en leur âme et conscience, ou de s’abstenir, dans les cantons où ils ont le choix entre la peste et le choléra. Pour ma part, je sais ce que je ferais si j’étais confronté à cette situation. Je vous laisse deviner.
Signé Aymeric
(« Je hais tout ce qui est soumis. Je déteste l’homme assis. » Jacques Brel, 1971).