Laurence Marchand-Taillade, présidente de l’association « Les chalets de l’espoir », s’insurge face à l’attitude du maire UMP Patrick Barbe qui n’a pas répondu à sa demande d’aide au financement d’une solution d’hébergement d’urgence pour des SDF. Elle avait formulé cette requête par un courrier datant du 8 novembre dernier resté à ce jour sans réponse.

 Coup de froid pour la mairie d’Herblay. Dans un communiqué de presse, la présidente de l’association « Les chalets de l’espoir » qui vient en aide aux plus démunis s’en est violement pris au maire, Patrick Barbe. En cause, un courrier daté du 8 novembre dernier resté sans suite, dans lequel Laurence Marchand-Taillade proposait d’installer le premier « chalets de l’espoir » du Val d’Oise à Herblay. « Il est absolument inadmissible qu’un maire, conseiller général de surcroît, traite par le mépris et se désintéresse de la sorte de ceux qui sont sans abris alors que les températures nocturnes avoisinent le zéro et que nous lui proposons une solution peu coûteuse et clés en mains » affirme cette candidate à la succession du même Patrick Barbe à l’assemblée départementale.

Concrètement, l’association proposait la construction d’une résidence sociale sous forme de chalets ainsi qu’un suivi personnalisé assuré par des intervenants du secteur sanitaire et social. Par la voix de sa présidente, « Les chalets de l’espoir » considèrent cette fin de recevoir comme un refus de la prise en charge des 5000 € manquant au budget par la ville ainsi que celui du prêt d’un terrain. Un refus qui passe d’autant plus mal que, selon Laurence Marchand-Taillade, lors des vœux du maire en janvier 2010, « des sommes pharaoniques ont été dépensées ». Elle évoque ainsi le chiffre de 75 000 euros.

« Les chalets de l’espoir » espèrent maintenant être entendus par les élus du Val d’Oise souhaitant « œuvrer en faveur de ceux qui n’ont plus rien ». L’association cherche une commune partenaire afin d’installer le premier chalet dans le Val d’Oise.