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Le projet d’extension du port de Bruyères-sur-Oise continue de faire débat. Les écologistes sont toujours très remontés contre l’urbanisation du site, riche en biodiversité. Après une requête en annulation au tribunal administratif en juillet, l’avenir du projet sera examiné au Conseil d’Etat fin octobre. Le Port Autonome de Paris (PAP) estime pourtant avoir tenu compte des enjeux écologiques locaux et espère commencer les travaux début 2010.

 Le transport fluvial a le vent en poupe. Suite au  Grenelle de l’Environnement, les modes de transports alternatifs à la route se trouvent  relancés et le nouveau projet d’aménagement de la zone portuaire de Bruyère-sur-Oise possède un argument de poids : 1 convoi fluvial = 250 camions.

Reste pourtant à convaincre l’association « Les Amis de la Terre », qui dénonce la réduction d’un corridor écologique et l’urbanisation sur une zone très riche en biodiversité. Situé à proximité du Parc naturel Oise-Pays de France, le terrain recèle de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Le 19 juillet dernier, l’association a déposé une requête en annulation au tribunal administratif de Cergy contre l’arrêté de défrichement rendu par le Préfet du Val d’Oise. Un premier pas pour les écologistes qui doit être confirmé ou non par le Conseil d’Etat à la fin octobre.

Le Port Autonome de Paris (PAP) a décidé, suite à une enquête publique, « d’élargir de plus de 50% la zone boisée destinée à assurer le passage de la faune terrestre et à former une transition paysagère avec la commune de Boran-sur-Oise ». Selon PAP, « le projet d’aménagement « Bruyères-sur-Oise/Amont » comprend, des travaux de viabilisation du terre-plein, l’aménagement d’une voie d’accès, la construction du port public et la réalisation d’aménagement paysagers et écologiques (reboisement, régénérations, plantations, aménagement de risberme, roselières…). Au total, sur 22 ha, plus de 7 ha sont consacrés à des espaces publics et des aménagements paysagers. L’ensemble de ces aménagements a pour but d’assurer le renouvellement de la biodiversité (très riche) du secteur. »

Selon le Port Autonome, le projet est actuellement en attente de la décision du Conseil d’Etat, mais aucunement gelé. La construction de ce deuxième quai répond à la demande de nombreuses entreprises qui souhaitent utiliser le transport fluvial. Le port aval de Bruyères-sur-Oise, déjà opérationnel, génère un trafic de 250 000 tonnes. Avec la mise en service du port amont, le port totalisera un trafic fluvial de 400 000 tonnes, soit au minimum 20 000 camions évités.

16 millions d’euros sont investis par le Port de Paris sur cette opération, dont près de 4 millions d’euros sont consacrés aux aménagements paysagers et écologiques. Le début des travaux reste prévu début 2010.

Christophe Rigaud