Le chef de file de l’opposition à Gonesse, Denis Vigouroux, a réagi à l’échec du candidat UMP lors du premier tour des élections cantonales. Qualifiant le score de Geoffroy Didier d’ « indigent », il pointe du doigt une régression par rapport aux élections municipales de 2008.

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 Réglage de compte à l’UMP sur l’est du département. Au lendemain de la défaite de la droite, battue par le PS et le FN sur le canton de Gonesse, Denis Vigouroux n’a pas tardé à réagir pour critiquer la stratégie de son parti lors de ce scrutin. Jugeant le score du jeune Geoffroy Didier « indigent » sur Gonesse (12% contre 17% sur l’ensemble du canton), il dénonce le « parachutage » de ce dernier. Celui qui se voyait comme le candidat légitime à Gonesse rappelle que l’UMP avait réalisé un score de 1700 voix aux élections législatives de 2008 (contre 500 pour le premier tour des cantonales). Denis Vigouroux appelle maintenant à un changement de pratique. « Il faut nous remettre au travail de reconstruction, sur des bases solides, en s’appuyant sur les forces locales et non sur des impositions et stratégies d’appareil » déclare-t-il.

L’élu, président des groupes UPG & UMP du conseil municipal et d’ « ensemble pour Gonesse », également membre du comité départemental de l’UMP, préfère cependant se focaliser sur l’avenir. Un avenir qui passe par l’absence de consignes de vote pour les électeurs UMP : « Pour ce deuxième tour nous ne donnerons pas de consigne de vote. En effet, nous prenons en compte la maturité et l’intelligence de tous les électeurs, qui se détermineront en leur âme et conscience », mais également par les prochaines échéances électorales. « Nous répondrons  présent  lors des prochaines échéances concernant notre territoire. La première d’entre elle, est l’élection législative de juin 2012 sur le territoire de Roissy, que nous préparons dès maintenant et, bien entendu, il faudra compter avec nous ! » déclare Denis Vigouroux.