Le village vexinois de Grisy-les-Plâtres a été le théâtre d’un exercice de sécurité civile organisé par la préfecture du Val-d’Oise, dans la nuit du mardi 20 septembre. Simulant une tuerie de masse, la manœuvre a mobilisé plus de 800 participants durant cinq heures, dont les forces de l’ordre et les services de secours qui disent avoir « gagner en expérience ».

C’est l’exercice de sécurité civile « le plus grand jamais organisé dans le département », affirme la préfecture du Val-d’Oise. Dans la nuit de mardi à mercredi, entre 22h et 3h du matin, les services de l’État ont mis en scène une tuerie de masse, autrement appelé un NOVI attentat, un plan d’urgence destiné à secourir un nombre important de victimes dans un même lieu et organiser les premiers soins.
 

« C’est une manière de gagner en expérience », commente la SDIS 95. ©Préfecture du Val-d’Oise

La manœuvre s’est déroulée aux abords de la discothèque « Le Grisy », située dans la petite commune vexinoise Grisy-Les-Plâtres. Plus de 800 participants ont été mobilisés à cette occasion, dont 300 dans le rôle de victimes. Un exercice de grande ampleur auquel ont participé les services départementaux de la gendarmerie, de la police, des pompiers, du SAMU et bien d’autres encore tels que l’unité d’élite de la gendarmerie nationale (GIGN) ou encore l’institut de recherche criminelle (IRCGN).
 

Deux exercices de crise en moins d’un an

« C’est une manière de gagner en expérience », soutiennent les soldats du feu du Val-d’Oise. Et pour cause, la préfecture du Val-d’Oise a organisé cette simulation afin de « tester la réponse opérationnelle et la coordination des services de l’ordre et de secours au niveau départemental face à un événement exceptionnel, dans des conditions les plus proches possibles de la réalité ».
 
C’est le deuxième entraînement de ce type réalisé en moins d’un an sur le territoire. Lors du dernier en date, en novembre 2021, un accident routier dans le tunnel de Taverny sur l’autoroute 115 avait été reproduit.
 

Un exercice de sécurité civile qui aura duré cinq heures dans la nuit de mardi à mercredi. ©Préfecture du Val-d’Oise