Alors que seuls dix marchés étaient encore ouverts depuis le 27 mars, onze nouvelles dérogations ont été accordées. 

Depuis le mardi 21 avril, les habitants d’Auvers-sur-Oise, de Beauchamp, de Beaumont-sur-Oise, de Bezons, de Chaussy, de Fosses, du Plessis-Bouchard, de L’Isle-Adam, de Montsoult et des quartiers de la place Pablo Picasso à Montigny-lès-Cormeilles et des Cordeliers à Pontoise, ont de nouveau le droit d’accéder à leur marché.

 

Ils rejoignent les habitants du quartier Val-d’Argent Nord d’Argenteuil mais aussi d’Asnières-sur-Oise, de Chars, Luzarches, Presles, Roissy-en-France, Saint-Witz, d’Us, de Vétheuil et de Viarmes qui ont obtenu leur dérogation un mois plus tôt, le vendredi 27 mars.

 

Une décision justifiée par le préfet, « au regard du besoin avéré et signalé de certaines populations qui peinent à s’approvisionner en denrées essentielles à une alimentation de qualité ». Ce choix vise spécifiquement « des populations souvent excentrées, en zones rurales ou péri-rurales, en quartiers prioritaires de la politique de la ville ou connaissant des difficultés sociales importantes », selon la préfecture. 

 

Cette dernière rappelle que ces autorisations « obligent les communes à mettre en place une organisation de leur marché devant satisfaire à l’ensemble des recommandations sanitaires ». Comme la distance entre les étals et les personnes, le filtrage des clients et la limitation de leur nombre « dans un périmètre restreint et défini ».