Usée, la piste d’athlétisme du CDFAS (Centre départemental de formation et d’animation sportives) à Eaubonne va bénéficier d’une réfection durant l’été. Un lifting à 700.000 € TTC, acté par l’exécutif départemental fin mai, dans l’optique de servir de « base arrière » pour les jeux Olympiques de Paris 2024.

Équipement d’ambition régionale et nationale, qui accueille notamment l’EFCVO (Entente Franconville Césame Val d’Oise) et l’EACPA (Entente Agglomération Cergy-Pontoise Athlétisme), le stade couvert du CDFAS à Eaubonne va voir sa piste d’athlétisme rénovée. Une réfection qui concerne également le revêtement de la piste de la salle d’échauffement. La piste « date de 2006, nous nous voyons obligé de la refaire car elle est usée » justifie Marie-Évelyne Christin, Conseillère départementale (LR-UVO) déléguée au Sport, à la Jeunesse et aux Associations.

 

Les travaux sont planifiés pour l’été 2018, une « période où les athlètes peuvent s’entraîner en extérieur ». La livraison est quant à elle prévue pour la rentrée de septembre 2018. Coût total de l’opération 700.000 € TTC.

 

Ambition Paris 2024

Le Val d’Oise ne peut accueillir d’épreuves des Jeux Olympiques en 2024 à cause d’une absence d’équipements sportifs capables d’accueillir plus de 5.000 spectateurs. Mais le Conseil départemental mise sur cette réfection pour attirer des délégations étrangères à la recherche d’équipements pour leurs entraînements en 2024.

 

« Nous avons toujours en ligne de mire les J.O. […] La volonté du département c’est toujours de servir de base arrière et d’être acteur, recevoir des délégations et bien entendu avoir une piste d’athlétisme en très bon état pour attirer des délégations plus importantes », développe Marie-Évelyne Christin.

 

 

Par ailleurs, une « tournée des équipements sportifs est toujours en cours, elle devrait prochainement s’achever », annonce Marie-Évelyne Christin. Objectif : recenser les infrastructures sportives du Val d’Oise afin d’être dans les premiers à déposer un dossier de candidature au Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO). « On veut être prêts, en ordre de bataille car 2024 c’est à la fois loin et près ! » conclue l’élue.