Acclamé de par le monde, le duo violoncelle / kora de Vincent Segal & Ballaké Sissoko n’a de cesse de promener sa beauté universelle dans les salles les plus prestigieuses. Leur Musique de nuit est un envoûtant carnet de route et de dérive, le 13 mai au Théâtre Simone-Signoret.

© Claude Gassian

© Claude Gassian

 

Comme de légères gouttes de pluie, Ballaké Sissoko égraine les notes de sa harpe d’Afrique de l’Ouest, puis, rejoint par le violoncelliste Vincent Segal, ils nous racontent la magie d’une rencontre, de deux continents, de deux héritages : griot et mandingue pour l’un, qui a composé la musique du film « Timbuktu », éclectique pour l’autre, membre fondateur de l’électrique Bumcello.

Ils mêlent leurs cordes pour tisser leurs rêves et leurs différences, proposer une musique limpide et envoûtante. Leurs compositions sont une respiration dans l’agitation du monde, un cocon protecteur de nuit malienne.

Et c’est ainsi que cette Musique de nuit, traité de virtuosité sereine composé à l’abri des terribles grondements de l’humanité célèbre ce qui rend cette terre encore habitable. Loin de sa fureur, au plus près de ses frémissements vrais.