Après la qualification d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen pour le second tour de la présidentielle, les responsables politiques du département, de droite comme de gauche, font le point sur le premier tour, anticipent le second… ainsi que les législatives de juin. 

En tête au niveau national, Emmanuel Macron garde sa place de numéro 1 dans le département et creuse même l’écart avec ses adversaires. Un belle surprise pour l’équipe départementale du candidat désormais tournée vers le 2e tour. L’objectif : susciter un véritable mouvement d’adhésion pour ne pas seulement être un rempart au FN, comme nous l’explique l’une des référentes du mouvement En Marche dans le département, Victoire Malki :

L’autre surprise des résultats de ce premier tour dans le Val d’Oise, c’est bien sûr la percée de Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de la France Insoumise parvient à se hisser à la 2e place devant Marine Le Pen dans le département. Mais le candidat n’est pas qualifié pour le second tour au niveau national. C’est donc un sentiment partagé qui domine auprès de ses soutiens à l’image de Jean Michel Ruiz. Le patron du PCF 95  appelle désormais à faire barrage au Front National :

 

 

Dans le camp Fillon, c’est bien sûr la déception d’avoir manqué « l’alternance politique » que proposait l’ancien Premier ministre. Florence Portelli, porte-parole de François Fillon, appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour. Mais Les Républicains se projettent déjà dans les législatives à venir… qu’ils pensent pouvoir gagner :

 

 

Dans le Val d’Oise, Marine Le Pen fait un moins bon score et termine à la quatrième place, derrière François Fillon. Pas de quoi entamer la joie et la confiance de son équipe. Pour son secrétaire départemental, sa candidate a toutes ses chances face à Emmanuel Macron. Il mise sur les abstentionnistes et croit en un important report de voix des candidats perdants:

 

 

Pour les socialistes du Val d’Oise, c’est la douche froide. Benoît Hamon n’arrive qu’en cinquième position, avec 6,84% sur le département. Mais pour Rachid Temal, la mobilisation doit rester intacte pour le second tour, avec un objectif : faire barrage à l’extrême droite. Le PS95 fera même campagne sur le terrain pour appeler à voter Emmanuel Macron :